Chaque semaine, à l’école Le Tandem de Sainte-Thérèse, on peut voir un camion de transport provenant de Fruits et légumes Bono se garer et effectuer la livraison de milliers de fruits frais. Pour les élèves de l’école, cette collaboration leur permet de profiter d’une plus grande variété de fruits chaque matin!
En octobre 2021, une enseignante de l’école Le Tandem a eu l’idée de récupérer les fruits invendus du fournisseur de fruits et légumes où travaille son mari, afin d’en faire profiter l’ensemble des élèves de son école. L’idée a été chaleureusement accueillie par le directeur de l’école et le président de l’entreprise montréalaise. Les fruits en question sont offerts gratuitement par l’entreprise montréalaise. Seuls les frais engagés par le processus de livraison sont payés par l’école.
Depuis, plus de 380 élèves se voient offrir un fruit frais chaque matin d’école. Parmi ces élèves, 70 sont inscrits au club des petits déjeuners. Cette collaboration, qui complète l’offre alimentaire déjà fournie par le Club, permet aux jeunes de bénéficier d’une plus grande variété de fruits
Il est tout à fait impressionnant qu’une idée toute simple ayant germé dans l’esprit d’une enseignante puisse avoir un impact aussi significatif sur les jeunes de l’école Le Tandem. Merci à tous ceux qui ont participé à la mise en place de cette superbe initiative!
Qui sait… il pourrait être fructueux de rendre visite à un commerce près de chez vous!
Avez-vous déjà entendu le proverbe africain « Seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin »? Il décrit à merveille la synergie de collaboration qui règne entre Mealshare et le Club des petits déjeuners.
Ce partenariat est parfaitement logique, car les missions des deux organisations sont très proches. Le Club vise à donner aux enfants une chance égale d’apprendre en leur fournissant des repas sains dans un environnement stimulant. Mealshare permet aux clients des restaurants de transformer facilement leur expérience culinaire en une occasion de donner. Les deux organisations utilisent leurs vastes réseaux nationaux pour rallier les communautés autour des questions de nutrition et d’accès à la nourriture.
Le Club a la chance de pouvoir compter sur des partenariats solides avec des organisations aux vues similaires, comme Mealshare.
Un partenariat qui dure déjà depuis plus de 8 ans
Créé en 2013, l’organisme Mealshare est présent dans 76 communautés au Canada. Il a trouvé un moyen créatif de s’associer aux restaurants en leur proposant d’ajouter à leur menu certains plats désignés « Mealshare ». Les restaurants partenaires versent ensuite 1 $ de chaque produit Mealshare vendus à divers organismes de bienfaisance, dont le Club des petits déjeuners, pour aider à servir des repas sains aux jeunes dans le besoin.
Mealshare collabore avec le Club depuis 2015 et vient de dépasser le jalon des 500 000 repas donnés aux programmes de petits déjeuners en milieu scolaire.
Faits amusants : Mealshare ne comptait que quatre restaurants partenaires à ses tout débuts, il y a 10 ans Aujourd’hui, l’organisme a la chance de collaborer avec plus de 250 restaurants partout au pays. En 2021, il a même dépassé les cinq millions de repas servis à des jeunes dans le besoin.
Une approche axée sur les solutions
Les partenaires de Mealshare sont bien connus dans leurs communautés. À l’instar de l’organisme, ils prônent des valeurs d’inclusivité et sont déterminés à offrir des repas et des services significatifs aux jeunes dans le besoin. Leur approche mise sur des solutions qui fournissent un soutien holistique aux enfants et aux jeunes. « Nos cofondateurs sont des cousins et meilleurs amis qui ont grandi ensemble à Calgary. Leur rêve, en fondant Mealshare, était de pouvoir s’asseoir un jour dans leur chaise berçante pour expliquer à leurs petits-enfants qu’il y avait autrefois des enfants affamés dans le monde, mais plus maintenant », explique Stacey Olsen, coach en leadership communautaire au sein de l’organisme.
S’associer au Club des petits déjeuners était une décision facile pour Mealshare, qui sait à quel point les petits déjeuners nutritifs sont importants pour la santé générale des enfants et leur capacité à apprendre. Steven Letts, conseiller aux dons corporatifs et communautaires au sein du Club, applaudit cette belle collaboration : « Mealshare est un organisme essentiel qui soutient sans relâche le Club des petits déjeuners depuis 2015. Nous sommes très reconnaissants de ce partenariat, et nous nous réjouissons de poursuivre cette collaboration pour de nombreuses années encore. »
L’offre de repas dans un cadre scolaire permet aussi aux enfants d’avoir accès à une communauté intégrée d’amis, d’enseignants, d’administrateurs et d’orienteurs qui veillent à ce que tous leurs besoins soient satisfaits. Stacey Olsen ajoute : « Veiller à ce que les enfants commencent leur journée avec un petit déjeuner nutritif a tellement d’avantages durables. Nous sommes fiers de nous associer au Club des petits déjeuners pour contribuer à cette noble cause. »
Un grand merci à Mealshare pour son précieux soutien!
Au début de l’automne, dans le cadre de la rentrée scolaire, nous avons organisé sept visites virtuelles ouvertes pour donner l’occasion aux écoles de partout au Canada d’apprendre à connaître le Club et les autres écoles de leur région.
Les participants ont pu discuter de leurs plans, échanger des idées et offrir leur appui aux autres. Trois principaux sujets ont été abordés : la planification des menus, le budget et la préparation des repas, ainsi que les partenariats communautaires.
Planification des menus
De nombreuses difficultés ont été relevées, dont la capacité des équipements, le recrutement de bénévoles dans la communauté scolaire, ainsi que la préparation de repas variés qui plaisent aux élèves. Ces discussions ont suscité plusieurs solutions innovantes :
- Repas à emporter : Les écoles avaient de bonnes idées concernant l’adoption d’un modèle de petits déjeuners faciles à emporter. C’est un modèle qui, en plus d’améliorer l’accessibilité des repas pour les élèves, réduit le temps de préparation et facilite la planification des menus pour les écoles. Les participants ont mentionné qu’un nombre accru de bénévoles et l’acquisition d’équipements offrant un meilleur rendement augmentaient grandement la capacité et l’efficacité des programmes.
- Réintroduction des plats chauds et des spécialités : Plusieurs écoles ont eu beaucoup de succès en ramenant les plats d’œufs. Une des écoles a souligné que les bouchées d’œufs sont un choix de plat chaud populaire qui peut être utilisé dans le modèle des repas à emporter.
- Choix populaires : Dans plusieurs écoles, on demande souvent de varier l’offre de repas. Bobbi, de Food & Friends, a mentionné que certaines écoles, en plus de servir des petits déjeuners ordinaires, offrent également des plats comme du spaghetti et des dumplings, mentionnant que ce n’est pas tout le monde qui aime manger un petit déjeuner traditionnel le matin.
- Voici certains des plats servis les plus populaires :
- Sandwichs et wraps déjeuners
- Smoothies
- Gruau au four
- Bannique garnie et bagels
- Bagels pizza
- Biscuits à l’avoine et aux légumineuses
Consultez notre livre de recettes pour y trouver des idées créatives et délicieuses!
Budget et préparation des repas
À toutes les visites virtuelles, les écoles ont souligné leurs inquiétudes par rapport à l’inflation galopante et au prix des aliments. Elles ont également évoqué la nécessité de resserrer leur budget et de l’étirer encore plus que les années précédentes. La plupart des écoles présentes voulaient connaître les astuces du Club et des autres écoles en ce qui a trait aux aspects budgétaires. Consultez notre trousse 2022 pour obtenir des informations et des ressources utiles pour la gestion de votre programme.
Voici quelques idées mentionnées par les écoles concernant le respect du budget et la préparation des repas :
- Réduire le gaspillage : Une école de Colombie-Britannique a indiqué qu’elle prépare des plats chauds seulement lorsque les élèves présents dans la salle de déjeuner lui en demandent.
- Promouvoir la durabilité environnementale : Par exemple, les élèves peuvent amener leurs propres ustensiles et les laver chez eux pour éviter l’utilisation d’ustensiles en plastique et le coût qui leur est associé.
- Récupérer la nourriture : Une des écoles a mentionné qu’elle collabore avec Deuxième Récolte afin de récupérer des denrées pour son club. Deuxième Récolte est la plus grande organisation canadienne de récupération alimentaire. De la ferme aux commerces de détail, elle récupère les surplus de nourriture pour éviter leur enfouissement, et elle les redirige plutôt vers des organismes qui les utilisent pour préparer et distribuer des repas.
Partenariats communautaires
À chacune des rencontres d’échanges virtuels, nous avons posé les questions suivantes : « De quels partenariats ou dons avez-vous pu bénéficier auprès des commerces, organismes ou groupes communautaires de votre localité? Comment ces partenariats ou dons ont-ils commencé? Comment avez-vous approché ces partenaires? » Les réponses ont été abondantes!
- Collecte de fonds : Une école rurale de l’Alberta s’est associée à la nouvelle station-service de sa localité pour y tenir des activités de financement. Des bricolages faits à la main par les élèves y ont été mis en vente afin d’amasser des fonds pour leur programme de petits déjeuners. La vente de muffins cuisinés à l’école génère aussi beaucoup de revenus.
- Produits de boulangerie : Une école de l’Alberta s’est associée à COBS Bread, qui fait parvenir des dons chaque semaine. L’école sert les pains et brioches de l’entreprise dans le cadre de son programme de petits déjeuners et distribue les surplus aux autres écoles communautaires des environs.
- Restaurants et bars locaux : Une école de Colombie-Britannique a mentionné son partenariat avec un bar local. Un pourcentage des ventes d’une bière attitrée à la cause est remis au programme de petits déjeuners de l’école.
- Transport : Une école du Nouveau-Brunswick s’est associée à quelques entreprises de transport routier; ainsi, lorsqu’une palette de nourriture est refusée par un commerçant, ces entreprises appellent l’école pour savoir si certaines denrées peuvent être utilisées dans le programme de petits déjeuners.
- Centres communautaires et foyers pour aînés : Un centre pour personnes âgées prépare des muffins pour le programme de petits déjeuners d’une école. Celle-ci achète les ingrédients et les livre au centre, puis vient chercher les muffins lorsqu’ils sont prêts.
De tels partenariats peuvent vous donner un sérieux coup de main pour maximiser le potentiel de votre programme de petits déjeuners. Ce sont aussi de bons moyens de mobiliser la communauté locale. Faites-nous savoir comment nous pouvons aider!
Les rencontres d’échanges virtuels de la rentrée témoignent de notre volonté d’offrir un soutien personnalisé à chaque programme – dans ce cas-ci, en tissant des liens entre les écoles d’une même région. Nous avons déjà hâte à nos prochains rendez-vous, qui auront lieu plus tard cette année.
En juin 2018, le ministère de la Famille a donné un mandat bien spécial au Club des petits déjeuners : mettre en place un projet pilote de programmes de petits déjeuners pour les tout-petits.
Le projet allait prendre place sur une période de trois ans et impliquer 15 services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE) de tous les milieux, soit des garderies et des centres de la petite enfance (CPE), provenant de régions urbaines, rurales et en communautés autochtones. Le tout allait rejoindre plus de 400 enfants âgés de 0 à 5 ans.
Trois ans plus tard, le Club est maintenant prêt à faire un retour sur la mise en place de ce projet bien spécial.
Les enfants en sortent gagnants
En septembre 2021, le Club est allé rencontrer l’équipe du CPE Chapeaux Ronds et Bottillons afin d’obtenir leurs commentaires et en apprendre plus sur les bienfaits que la mise en place d’un programme de petits déjeuners a eus chez les jeunes enfants.
Avec 108 enfants y déjeunant quotidiennement, le CPE n’a que de bons mots à dire au terme de ces trois années.
« C’est certain qu’avec la part du Club des petits déjeuners, nous pouvons offrir une plus grande variété [d’aliments]. Le fruit qu’on donnait le matin a pu être déplacé au dîner. Alors, nous n’avons pas juste bonifié notre offre alimentaire du matin, mais nous avons bonifié toute notre offre alimentaire », explique Martine Desjardins, directrice générale du CPE.
Éducatrice depuis plusieurs années, Daphnée St-François a affirmé que le moment du petit déjeuner est aussi un moment chaleureux pour elle et son groupe Les enfants ont le temps de manger et elle n’y voit que du positif.
Alléger la routine familiale pour un matin plus doux
Les membres de l’équipe du CPE ne sont pas les seuls à avoir observé les bienfaits que cela avait chez les enfants. Audrey Jacob, maman d’une petite fille fréquentant le CPE, a remarqué des différences positives autant chez son enfant que dans sa vie de famille.
« Le service de petits déjeuners qui est offert au CPE allège énormément la tâche parentale. […] On sent qu’il y a une collaboration entre le CPE, le Club des petits déjeuners et notre propre routine familiale. Ma fille a un enthousiasme à rentrer à la garderie, non seulement pour voir ses amis et son éducatrice, mais aussi pour prendre un petit déjeuner agréable ».
Le Club, un accompagnateur essentiel
« Avec les 27 ans d’expérience [du Club] dans les écoles primaires et secondaires, cela a été facile de transposer cette expérience-là [dans les SGEE] » mentionne Claudine Dessureault, Conseillère principale nationale, achats et inventaire.
Claudine fait partie de ce projet depuis les tous débuts en aidant et encadrant les directions dans la mise en place de leur programme. À travers les trois ans qu’a duré ce projet, elle a également aidé à préciser le rôle de l’organisme.
Elle explique que « [le rôle du Club] est d’être côte à côte avec les milieux, de conseiller au niveau de la nutrition et de proposer des produits bons pour les enfants suivant les standards de qualité, autant des services de garde que du Guide alimentaire canadien ».
La mise en place d’un tel programme a permis au Club de rejoindre encore plus d’enfants et une plus large tranche d’âge, soit de 0 à 18 ans. Ainsi, les enfants peuvent apprendre, développer et adopter de bonnes habitudes alimentaires plus tôt dans leur vie. Cela permet également une certaine continuité dans le service offert par l’organisme.
Regardez la vidéo réalisée lors de cette visite pour en apprendre plus sur le développement et les bienfaits de ce projet!
Les rencontres d’échanges virtuelles de la rentrée scolaire ont permis à plusieurs personnes, partout au Canada, de discuter des principales difficultés liées aux programmes de petits déjeuners pour la présente année scolaire. Notre équipe a réuni les meilleures idées et suggestions présentées par les écoles en réponse à des questions d’intérêt comme l’implication bénévole et la diminution des coûts et du travail de préparation. Les rencontres d’échanges virtuelles constituent des moments très bénéfiques qui permettent de trouver des solutions adaptées aux différents systèmes et contextes scolaires.
Nous remercions tous ceux et celles qui ont pris part aux échanges et espérons avoir bien retransmis, ci-dessous, les conseils qui ont été partagés lors des diverses rencontres.
Implication bénévole
- Recruter des bénévoles au sein des groupes communautaires : Plusieurs écoles ont fait appel à des groupes communautaires de leur localité (ex. détachement local de la GRC, groupes religieux, entreprises, équipes sportives) pour faciliter le déroulement des petits déjeuners. Ces groupes ont été sollicités pour différentes tâches, comme l’achat des aliments, la livraison et même la préparation et l’emballage des repas. Cette option est à envisager si les règlements de votre école autorisent les bénévoles externes.
- Collaborer avec les écoles secondaires du secteur : Y a-t-il une école secondaire près de votre école ? Quelqu’un a proposé de s’associer à une école secondaire voisine de sorte que les élèves (les grands) préparent les petits déjeuners, les emballent et les déposent le matin à l’entrée de l’école primaire. Les jeunes du secondaire pourraient se servir de cette expérience pour la comptabiliser en heures de bénévolat ou pour préparer un projet dans le cadre d’un cours sur la sécurité et l’éducation alimentaires. Ça pourrait être une bonne solution pour les écoles qui ne sont pas en mesure d’avoir plus de bénévoles pour la préparation des petits déjeuners dans leur établissement.
- Demander à des élèves bénévoles de prendre part à un programme de services communautaires : Certaines écoles peuvent compter sur des élèves bénévoles et ont choisi d’inclure les tâches de préparation des petits déjeuners dans les heures de services communautaires de ces élèves. Ces derniers apprennent ainsi à s’impliquer dans leur communauté et à cultiver leur leadership tout en facilitant les tâches matinales des personnes chargées de coordonner les petits déjeuners. Lisez ici un article portant sur l’expérience de bénévolat obligatoire à l’école Georges-P.-Vanier.
- Faire participer le personnel de l’école : Organisez une réunion du personnel pour voir si les employés sont prêts à aider et s’ils ont le temps de le faire. Avec les restrictions en vigueur, plusieurs écoles se sont tournées vers des membres dévoués du personnel plutôt que vers des bénévoles externes. Une école a fondé un club qui va « au-delà de l’engagement » en permettant au personnel d’aider dans divers domaines connexes, dont la préparation et le service des petits déjeuners. Dans certaines écoles, les employés se partagent les responsabilités du club des petits déjeuners en alternant de semaine en semaine. Par exemple, si deux employés s’occupent de la préparation, du service et du nettoyage une semaine, puis que la semaine suivante, c’est au tour d’une autre équipe, la tâche globale s’en trouve alors allégée.
- Conseil : Pour aider les employés à se sentir motivés et appréciés, pensez à organiser un petit déjeuner spécial de remerciement lors d’une journée sans cours ou à intégrer dans leurs horaires de travail les responsabilités rattachées au club.
Diminution de la préparation
Pour ceux et celles d’entre vous qui ne peuvent obtenir d’aide supplémentaire dans la préparation des petits déjeuners en raison des restrictions et règlements liés à la COVID-19, une autre option consiste à se concentrer sur l’allègement des tâches de préparation, de service et de nettoyage :
- Certaines écoles qui avaient l’habitude de cuisiner des muffins font maintenant de plus petites « barres muffins ». Ainsi, il est possible de préparer plus de barres avec moins d’ingrédients, sans oublier qu’il est plus facile de laver une simple plaque de cuisson qu’un moule à muffins. Il suffit d’étaler votre pâte à muffins favorite sur une plaque de cuisson bien graissée ou recouverte de papier parchemin ou d’une feuille de silicone. Le temps de cuisson peut varier en fonction de l’épaisseur de la pâte. Il existe de nombreuses recettes en ligne.
- De même, certaines écoles préparent des crêpes à l’avoine dans des plaques de cuisson et les découpent ensuite en portions individuelles. Le mélange est facile à verser, à retourner et à servir, en plus de faire gagner beaucoup de temps.
- Il a été suggéré de demander aux élèves d’apporter leurs propres contenants, ustensiles et bouteilles, puis de les ramener ensuite à la maison, pour réduire la quantité de vaisselle réutilisable à laver. Ça réduit également le gaspillage et permet d’économiser si votre école utilisait auparavant des assiettes en carton et des ustensiles en plastique.
- Certaines écoles ont proposé que les élèves lavent leur propre vaisselle dans la classe avant de la retourner à la cuisine. Cette initiative permet de raccourcir le temps consacré au nettoyage, et peut être une solution aux problèmes de lavage de vaisselle.
Réduction des coûts pour les soutiens financiers
- Parfois, les programmes de soutien financier peuvent trouver un épicier indépendant ou un grossiste local pour l’approvisionnement de certains produits frais (ex. baies, légumes). Il arrive que les épiciers indépendants puissent offrir des prix réduits ou des aliments cultivés localement. Une école de Cochrane, en Alberta, a constaté la rentabilité de cette solution pour son programme de petits déjeuners, qui sert des centaines d’élèves.
- Acheter en grosse quantité (ex. blocs de fromage que l’on coupe en petites portions) est souvent plus économique que d’acheter des portions individuelles (ex. bâtonnets de fromage).
- Renseignez-vous sur les réductions qui sont accordées par les épiceries pour les programmes scolaires de petits déjeuners.
- Optimisez chaque dollar dépensé et réduisez le gaspillage alimentaire en proposant aux élèves de ramener les restes à la maison ou en offrant une collation après l’école.
Nous sommes conscients que nos écoles sont toutes différentes et qu’il n’y a pas de solution parfaite applicable à toutes. Nous espérons néanmoins qu’au moins une ou deux de ces suggestions vous permettront d’améliorer le fonctionnement de votre programme de petits déjeuners cette année. Une fois de plus, nous remercions sincèrement toutes les personnes qui ont participé et partagé leurs solutions innovantes lors des rencontres d’échanges virtuelles de la rentrée scolaire. Merci pour votre implication, votre perspicacité et votre soutien mutuel; nous espérons que vous partagerez d’autres astuces et solutions éprouvées dans le cadre des prochaines rencontres qui auront lieu pendant l’année scolaire !
Ils cherchent à sensibiliser le grand public et offrir des opportunités importantes aux enfants
Boucherville, le 19 juillet 2021 – Le Club des petits déjeuners est fier d’annoncer que Lindsey Butterworth et Justin Kent se joignent à la communauté du Club en tant qu’ambassadeurs. Originaires de la Colombie-Britannique, ils sont impatients de contribuer aux initiatives de collecte de fonds et de promouvoir les valeurs du Club afin de soutenir le développement des enfants au Canada.
« Je me passionne pour la promotion de la santé et m’intéresse plus particulièrement à l’alimentation comme vecteur de comportements sains chez les jeunes, » explique Lindsey Butterworth. « Les connaissances que j’ai acquises sur la sécurité alimentaire pendant mon baccalauréat, et mon bénévolat auprès du programme de petits déjeuners de mon centre communautaire m’ont convaincue de l’importance pour les jeunes d’avoir accès à un repas nutritif chaque matin. Par mon implication auprès du Club, je veux continuer de promouvoir et de favoriser l’accessibilité des programmes de petits déjeuners partout au Canada. »
Coureuse de demi-fond, Butterworth représentera le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo. Elle a commencé sa carrière de coureuse comme étudiante à l’Université Simon Fraser. Elle y a décroché un baccalauréat ès arts en sciences de la santé, en 2015, et est devenue à la même époque double championne de la Division II de la NCAA au 800 m. Butterworth s’entraine à Burnaby, en Colombie-Britannique, tout en travaillant à temps plein en tant que conseillère aux études auprès des athlètes de la communauté étudiante.
Justin Kent rejoint également le cercle des ambassadeurs du Club. Coureur de fond, il a notamment représenté le Canada aux Jeux de la Francophonie de 2017 et aux Championnats du monde de cross-country de 2019, en relais mixte. En 2019, Kent a remporté la course Sun Run de Vancouver, un exploit resté hors de portée des athlètes de la région de 1992 jusqu’à sa victoire. Aujourd’hui, il s’entraîne à Burnaby, en Colombie-Britannique, tout en étant coach au sein de Mile2Marathon, un programme communautaire.
« Je crois en l’importance de garantir aux jeunes l’égalité d’accès à une alimentation adéquate, » mentionne Kent. « J’ai grandi à Surrey, en Colombie-Britannique, où j’ai été témoin de l’impact que peut avoir un programme de petits déjeuners dans une école de milieu urbain défavorisé. J’espère contribuer à changer les choses pour que les jeunes aient l’énergie nécessaire à la poursuite de leurs objectifs. Personne ne devrait être contraint de réaliser ses rêves le ventre vide. »
Le duo sera activement impliqué dans les activités de collecte de fonds du Club et contribuera à la sensibilisation à l’importance des programmes de petits déjeuners au Canada. Pour lancer ce partenariat, Butterworth et Kent vendent des chandails avec leur marque personnelle au profit du Club. Ils ont également lancé leur propre page de collecte de fonds pour supporter la cause.
« Nous sommes extrêmement heureux d’accueillir Lindsey et Justin dans notre famille du Club », mentionne Tommy Kulczyk, Directeur général du Club des petits déjeuners. « C’est un honneur de travailler avec des ambassadeurs qui s’intéressent à notre travail et qui contribuent à soutenir notre mission. Lindsey et Justin sont passionnés par la nutrition et veulent faire une différence dans la vie des enfants au Canada. Ce sont d’excellents modèles et nous sommes impatients de collaborer avec eux sur de nombreux projets à venir. »
À propos du Club des petits déjeuners
Accrédité par Imagine Canada pour sa saine gestion, le Club permet d’offrir bien plus qu’un petit déjeuner aux enfants, son approche reposant sur l’engagement, la valorisation et le développement des capacités dans une formule optimale adaptée aux besoins locaux. Présent sur l’ensemble du territoire canadien, le Club des petits déjeuners contribue à nourrir plus de 257 000 enfants canadiens dans 1 887 établissements scolaires au pays. Apprenez-en plus sur notre site Internet au clubdejeuner.org ou suivez-nous sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn.
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Pour plus de renseignements :
Victoria Jaklin
Conseillère, communications corporatives et relations publiques
Club des petits déjeuners
victoria.jaklin@breakfastclubcanada.org
514-929-6805
Le Club des petits déjeuners salue la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse pour leur travail, leur diligence et leurs recommandations pour faire du bien-être des enfants un projet de société.
Nous sommes particulièrement ravis que le rapport déposé par la Commission mette l’emphase sur la participation de tous les acteurs, le désir de faire entendre les voix des enfants et, surtout, l’importance de prendre une position de leadership et d’avoir une imputabilité accrue.
Au cours de la dernière année, la pandémie a accentué la précarité financière de nombreuses familles québécoises. Avant la pandémie, un enfant sur quatre se rendait à l’école le ventre vide au pays. Nous parlons aujourd’hui d’un enfant sur trois. Les besoins sont grandissants et il y a urgence d’agir.
L’intérêt des enfants est au cœur des intentions, des objectifs et des décisions du Club. En offrant la possibilité de prendre un petit déjeuner nutritif chaque matin, les programmes de petits déjeuners contribuent non seulement aux saines habitudes de vie, mais aussi à ce que les enfants et les élèves soient entourés d’adultes de confiance, dans un environnement sain, bienveillant et inclusif.
Plus que jamais, le Club des petits déjeuners est prêt à soutenir l’écosystème de l’éducation et de la santé, à travailler en collaboration avec tous les partenaires, dont le gouvernement du Québec, et à élargir sa présence sur le territoire québécois afin d’activement contribuer au bien-être des plus jeunes. C’est ensemble que nous allons faire une réelle différence.
Pour le lire le rapport : www.csdepj.gouv.qc.ca/accueil/
Le Club des petits déjeuners applaudit les mesures prises par le gouvernement fédéral pour lutter contre l’insécurité alimentaire, telles qu’annoncées dans le budget 2021. La pandémie de COVID-19 a exacerbé l’insécurité économique et alimentaire des familles et a frappé le plus durement les plus vulnérables. Les annonces d’aujourd’hui permettront de prendre des mesures importantes pour soutenir les familles canadiennes.
Les intervenants nationaux et communautaires en matière de nutrition scolaire demandent depuis longtemps au gouvernement fédéral d’établir un Programme national d’alimentation scolaire afin de donner accès à des aliments sains à tous les élèves et à leurs familles pour les aider à s’épanouir. Nous savons qu’une des meilleures façons de soutenir ces enfants et leurs familles est de mettre en place un programme national qui fournit des repas nutritifs aux enfants, et qui est accessible aux enfants dans les écoles d’un bout à l’autre du pays. Nous exhortons le gouvernement fédéral à respecter l’engagement pris dans le budget 2019 et de travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour établir un Programme national d’alimentation scolaire. La nécessité d’un tel programme est plus grande que jamais, car la pandémie de COVID-19 accroît les besoins des enfants et des familles et perturbe la scolarité en 2020 et 2021.
Un Programme national d’alimentation scolaire permettra d’atténuer l’insécurité alimentaire des enfants et des familles, alors que nous nous efforçons de faire en sorte qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte et de sortir les enfants de la pauvreté – un objectif qui est devenu encore plus crucial à la lumière de la pandémie de COVID-19 qui exacerbe l’insécurité économique et frappe le plus durement les plus vulnérables. Il est particulièrement important d’établir rapidement un tel programme, alors que les élèves et les enseignants se préparent à retourner en classe pour l’année scolaire 2021. Un Programme national d’alimentation scolaire est un élément essentiel d’un retour à l’école sûr, inclusif et résilient pour préparer nos enfants à la réussite.
« Nous remercions le gouvernement fédéral d’avoir pris des mesures importantes pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Nous sommes impatients de continuer à travailler avec le gouvernement fédéral, les partenaires provinciaux et territoriaux et les intervenants communautaires pour mettre en œuvre le Programme national d’alimentation scolaire le plus tôt possible. », souligne Daniel Germain, président-fondateur du Club des petits déjeuners.
Voici le récit de Sarah qui a fréquenté un club de petits déjeuners durant son enfance et qui a été profondément touchée par cette expérience :
Bonjour, je me nomme Sarah et j’ai 20 ans.
Je vous écris aujourd’hui pour vous remercier.
J’ai eu recours au Club des petits déjeuners lorsque j’étais en maternelle. Ma mère avait les moyens de subvenir à mes besoins et de me nourrir, mais avec son cancer, elle commençait à travailler très tôt, donc j’allais au service de garde de l’école dès l’ouverture. On a proposé à ma mère de m’inscrire au Club, car l’école commençait vers 9 h et mon petit déjeuner de 5 h était déjà loin.
Vous avez marqué ma vie à tout jamais. L’attention que vous portiez à la petite fille que j’étais a chamboulé ma vie. Vous me réconfortiez chaque matin, preniez des nouvelles de ma maman malade, vous faisiez en sorte que les matins ne se ressemblent pas. Je me souviens encore qu’à notre anniversaire, nous pouvions nous choisir un cadeau dans un panier en bois.
La peine que j’ai eue lorsque j’ai quitté vos services! Je vous adorais! Encore aujourd’hui, à l’âge de 20 ans, je vous remercie d’avoir pris soin de moi!
Chaque année, je verse un don en guise de remerciement au Club et je fais profiter un autre enfant qui en a autant besoin que moi j’ai eu besoin à l’époque.
Je vous remercie du fond du cœur et continuez votre beau travail! Ne lâchez jamais!
Sarah
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