Comité Nutrition

 

Il y a quelques années, le Club des petits déjeuners a mis en place un Comité nutrition afin de soutenir les décisions en lien avec l’alimentation prises par l’organisation et les programmes de petits déjeuners d’un océan à l’autre. Ce comité est actuellement composé de quatre de nos employé(e)s. Nous leur avons demandé de nous en dire un peu plus!

 

Qui compose le Comité nutrition?

Les membres du Comité nutrition font partie de l’équipe des programmes. Ils possèdent tous et toutes une expertise en nutrition et des compétences issues d’une diversité de champs de pratique.

 

Kirstin Berrington

Kirstin Berrington

Coordonnatrice, programmes, établie en C.-B.

Bachelière en sciences de la nutrition humaine, Université du Manitoba.

Membre du Comité nutrition depuis janvier 2023.

 

 

« J’ai un baccalauréat en nutrition, je suis éducatrice en promotion de la santé et professeure de yoga. Pendant mon baccalauréat en sciences de la nutrition humaine, j’ai commencé à m’intéresser à la nutrition internationale. J’ai reçu une bourse pour me rendre en Inde, où j’ai mené des recherches et rédigé ma thèse sur l’épidémie de diabète. Dans mon travail, j’aborde la santé d’un point de vue mondial, et j’ai déjà travaillé pour différents organismes à but non lucratif comme formatrice en nutrition. Je suis enthousiaste à l’idée de mettre mes connaissances au service d’environnements alimentaires sains dans les écoles du Canada. »

 

Lauriane Chamberland
Lauriane Chamberland

Coordonnatrice, programmes, établie au Québec.

Bachelière en nutrition, Université de Montréal, membre de l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec.

Membre du Comité nutrition depuis août 2023.

 

 

« Étant membre de l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec, j’explore le monde de l’alimentation avec un intérêt particulier pour la santé publique, l’insécurité alimentaire et la nutrition internationale. Mon parcours universitaire m’a amenée à participer à divers stages, dont deux projets visant notamment à lutter contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire en Afrique. Ces expériences m’ont permis non seulement d’élargir mes connaissances, mais aussi d’approfondir mon engagement à relever les défis de santé publique en matière de nutrition. Alors que j’entame ma carrière de nutritionniste et de coordonnatrice, programmes, je suis fière de faire partie du Comité nutrition. C’est une formidable occasion de contribuer à des initiatives significatives faisant la promotion de la nutrition et du bien-être au sein de la communauté scolaire du Canada. »

 

Catherine D'Amours

Catherine D’Amours

Conseillère principale, programmes, chapeaute le Comité nutrition, établie au Québec.

Bachelière en nutrition, Université de Montréal, diplômée du programme court d’études supérieures en gestion, Université du Québec à Montréal, membre de l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec.

Membre du Comité nutrition depuis janvier 2020.

 

 

« Ce qui me passionne, c’est la promotion de pratiques alimentaires durables et les initiatives collectives ayant un impact social. J’ai une perspective systémique de l’alimentation, englobant des aspects tels que le contexte des repas, les interactions sociales autour de la nourriture, les traditions et l’origine des aliments. Dans le cadre du Comité nutrition, mon objectif est d’aider à consolider la position du Club comme leader dans le domaine de l’alimentation scolaire. Plus spécifiquement, je m’efforce de créer un espace de partage et d’apprentissage entre les différents membres du Comité, afin d’établir des orientations claires en nutrition, fondées sur des données scientifiques et sur les meilleures pratiques dans le domaine. »

 

Taelyr Keeley

Taelyr Keeley

Coordonnateur, programmes, établi en C.-B.

Diplômé en développement international, étudiant à la maîtrise dans le domaine des systèmes alimentaires durables.

Membre du Comité nutrition depuis janvier 2023.

 

 

« Je m’intéresse à tous les aspects de la justice et de la souveraineté alimentaires, de même qu’aux systèmes alimentaires durables et aux droits de la personne. Je suis un défenseur de la justice alimentaire ainsi que du droit d’accès à des aliments sains. C’est ce droit qui nous permet de créer un système alimentaire digne, actif, durable et équitable. Je suis également membre du Conseil sur la politique alimentaire de Vancouver (Vancouver Food Policy Council). »

 

Grâce à leur expérience sur le terrain, ce sont des personnes clés des programmes d’alimentation scolaire. Parmi les domaines de compétence représentés au sein du Comité figurent la nutrition chez les enfants, la justice alimentaire, la nutrition communautaire, la santé publique et l’éducation nutritionnelle.

 

Comment le Comité fonctionne-t-il?

Les membres du Comité se rencontrent régulièrement afin de faire le suivi des différents dossiers. La nutrition étant une science parsemée de zones grises, l’opinion professionnelle de chacun des membres est de grande valeur et alimente des discussions très riches qui mèneront à des décisions ou recommandations. En plus de soutenir toutes les équipes du Club, le Comité est toujours enthousiaste à l’idée de collaborer avec d’autres professionnel(le)s et organisations qui œuvrent en nutrition.

 

Quels sont le rôle et les tâches du Comité nutrition?

Le Comité s’assure de la cohérence des messages véhiculés par l’organisation en termes d’alimentation et de nutrition, permettant ainsi au Club de se positionner comme un leader en alimentation scolaire.

Il émet également des recommandations, et offre son expertise-conseil et du soutien pour toutes les activités du Club en lien avec la nutrition. Pour ce faire, il se base sur les données scientifiques récentes et reconnues, sur les meilleures pratiques dans le domaine de l’alimentation et sur l’expertise de ses membres.

Le Comité peut ainsi être appelé à :

  • Identifier des besoins en termes de ressources et d’outils en lien avec la nutrition pour ensuite en assurer la création et révision, que ce soit pour le milieu scolaire, les partenaires ou les différents départements du Club.
  • Créer des contenus pour les infolettres envoyées aux écoles.
  • Collaborer avec les autres départements du Club sur des projets divers en lien avec la nutrition.
  • Évaluer des produits et des menus pour l’entrepôt du Québec et pour des projets communautaires à travers le Canada.
  • Partager des connaissances et offrir de la formation en nutrition aux coordonnateurs(-trices) du Club.

 

Nutrition Committee

 

Comment le Comité peut-il accompagner nos coordonnateurs(-trices) des programmes et les programmes de petits déjeuners de partout au Canada?

Tout d’abord, le Comité a élaboré les lignes directrices nutritionnelles du Club; ce sont les documents de base pour toute action ou décision en lien avec la nutrition, autant pour les coordonnateurs(-trices) que pour les écoles.

Le Comité accompagne également les coordonnateurs(-trices) de programmes de petits déjeuners – ainsi que les équipes responsables des programmes dans les écoles – par la création de différentes ressources : outils, recettes, articles de blogue, séances de portes ouvertes virtuelles, etc. Le Comité nutrition offre par ailleurs de la formation aux coordonnateurs(-trices) de programmes sur différents sujets en lien avec la nutrition.

 

Quelle est l’approche du Comité en lien avec la nutrition?

Le Comité nutrition s’engage à favoriser le bien-être des élèves dans tout le pays. Pour ce faire, il appuie les écoles et les aide à faire vivre aux élèves une expérience alimentaire positive, nutritive et culturellement diversifiée.

Son approche est fondée sur la conviction qu’une alimentation équilibrée est essentielle à la réussite scolaire, à la santé physique et au bien-être général des enfants.

 

Connue pour ses aurores boréales, sa vaste forêt de conifères et ses rivières majestueuses, Kuujjuaq est la plus grande communauté du Nunavik, ainsi que sa plaque tournante. Dans cette ville du Nord-du-Québec se trouve l’école primaire Pitakallak, qui offre un programme de nutrition scolaire à ses écoliers depuis 2020. En visite dans la région en 2022, Tania Angulo, conseillère principale du volet Impact et solutions durables au Club, a eu la chance de s’entretenir avec des membres de l’équipe-école qui assure le succès du programme.

Zoom sur la place qu’occupent, dans chaque assiette, les pratiques culturelles des communautés autochtones de la région.

 

Parlez-nous du programme de petits déjeuners de l’école.

L’école primaire Pitakallak offre des petits déjeuners nutritifs aux élèves depuis octobre 2020. C’est donc 175 enfants qui sont desservis chaque matin. L’établissement offre un menu froid. Tous les jours, la responsable des petits déjeuners prépare les aliments, les met dans des bacs et les laisse à la réception. Ce sont les enseignants ou les élèves qui récupèrent le tout et qui procèdent à la distribution en classe.

 

Comment les denrées, l’approche et les outils proposés par le Club sont-ils adaptés à votre réalité?

Dans les communautés autochtones de la région (principalement inuites), le petit déjeuner est généralement constitué d’œufs, de bacon et de céréales. Il y a très peu de fruits. Cependant, dans le cadre du programme, les enfants ont accès à trois catégories d’aliments le matin : un aliment protéiné, un produit céréalier à grains entiers, et un fruit ou un légume. Certains ne mangent toutefois que deux catégories d’aliments au petit déjeuner et gardent la troisième pour la collation de l’après-midi. Grâce à nos partenaires, les classes sont équipées de mini-frigos et de grille-pains. Les plats dits traditionnels ne sont pas servis à l’école, mais, au gré des saisons, des dégustations sont offertes dans l’établissement en collaboration avec le programme École en santé. Au printemps, les élèves dégustent des fruits du dragon, des pamplemousses roses et des baies. À l’automne, on fait place aux courges. Et n’oublions pas les pommes vertes et rouges qui, tout au long de l’année, sont très aimées des élèves.

 

De quoi êtes-vous le plus fier dans la réalisation de ce programme de petits déjeuners?

Il n’y a pas de gaspillage alimentaire dans l’établissement. La sensibilisation du personnel enseignant porte ses fruits auprès des enfants.

 

Quelles sont les habitudes alimentaires des communautés autochtones de la région?

À la saison des récoltes, la population consomme des baies noires, des canneberges, des bleuets, du chou frisé, du cresson, de la laitue et des échalotes. Autrement, les gens consomment du caribou, du béluga, du lagopède (perdrix blanche) et de la truite.

 

Un grand merci à la directrice de l’école Pitakallak, Nancy Cain, et à la responsable du programme, Nathalie Collin, pour leur collaboration à cet entretien.

 

  

 

En ce Jour de la Terre, le Club des petits déjeuners souligne le mouvement mondial de sensibilisation pour la préservation de la planète. Dans l’objectif de soutenir le bien-être des enfants et l’atteinte de leur plein potentiel, le Club est fier de faciliter le virage écologique des équipes-écoles et applaudit les activités écoresponsables de ses partenaires.  

Découvrez comment ensemble, par le biais de projets innovants, petits et grands protègent la planète d’aujourd’hui et de demain. 

 

Protéger la Terre mère 

L’école communautaire de Cando, Cando (Saskatchewan) 

La protection de la nature revêt une grande importance pour les élèves de l’école communautaire de Cando, qui dessert la région de Cando et les communautés autochtones Mosquito et Red Pheasant. À l’automne 2022, l’administration de la l’établissement scolaire a demandé le soutien du Club pour se procurer un ensemble de contenants hermétiques pour préparer et servir une plus grande variété d’aliments pour le petit-déjeuner. Cette approche a rendu le programme de petit-déjeuner plus favorable sur le plan environnemental et permet d’économiser du temps et des coûts de transport et d’entreposage des aliments. 

« La réduction des déchets dans notre école est très importante pour que nous fassions notre part du travail et que nous prenions soin de notre mère la Terre. Le polystyrène, le plastique et le papier d’aluminium ne se décomposent pas facilement. L’abandon de ces matériaux a permis de réduire considérablement nos déchets. »  – Sarah L’Hoir, directrice de l’école communautaire Cando 

Cap sur le zéro déchet 

L’école Charles-Bruneau, Montréal (Québec) 

En 2020, l’équipe de direction a mis sur pied un comité vert pour sensibiliser les élèves sur leur empreinte environnementale et leur proposer de bonnes habitudes afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Pour ce faire, les petits déjeuners sont servis dans des contenants hermétiques réutilisables, les céréales sont servies en vrac et les élèves lavent eux-mêmes leur vaisselle! 

Bravo à l’ensemble des élèves et des équipes-écoles pour cette mobilisation inspirante qui fait toute la différence! Bonne continuité! 

 

Du 15 mai au 16 juin 2023, le Club des petits déjeuners invite plus de 3 500 programmes de petits déjeuners au pays au Déjeuner à l’Unisson pour souligner le travail exceptionnel des bénévoles et des équipes-écoles qui consacrent temps et énergie au bon fonctionnement de leur programme et au bien-être des enfants.

 

Dans les semaines qui ont précédé les célébrations, le Club a invité les écoles et les organismes communautaires à sélectionner une personne dont l’engagement est crucial pour leur programme. Plus de deux cents personnes aux quatre coins du Canada ont ainsi été choisies à titre de Personnes remarquables.

L’équipe du Club désire vous remercier pour tout ce que vous faites quotidiennement pour les enfants !

 

Québec

CSS de l’Énergie Jacques
CSS Hauts-Cantons Jaëlle, Carole
CSSHBO Natalie Asselin
École Beaubien Danielle, Nathalie
École de La Mosaïque Chantale, Karine, Nathalie
École de l’Amitié Érika, Édith
École des Hauts-Plateaux-de la Source Stéphanie
École des Trois-Cantons Chantal
École Du P’tit bonheur Angèle, Claudine, Rosemarie
École Duvernay-et-le-Relais (Immeuble Duvernay) Geneviève, Isabella
École Fleur des Neiges Roxane, Nicole, Roxanne, Kristina, Michèle, Lise, Marianne, Josée, Josée-Anne, Annie, Marie-Françoise, Doris, Pierrette, Genviève, Jacynthe, Audrée, Jean Pierre, Sylvie, Marie Ève, Odette, Jacques
École Hubert-Perron Maryse, Stéphanie
École L’Aquarelle Julie
École Louis-Dupire Cynthia, Suzie
École Mgr Douville Victoria, Livia, Émilie, Gabriel, Mélodie, Nourallah, Jorden
École Notre-Dame (Notre-Dame-de-Pontmain) Martine
École Pierre-Rémy Heather
École primaire Eurêka Andréanne, Isabelle, Robert, Marie-Ève, Véronique, Jean-François
École primaire St-Gédéon (Sud-de-la-Beauce) Guylaine
École Saint-Patrice Marie-France
École secondaire Antoine-Brossard Vivianne
École secondaire Bermon Nathalie, Ève
École secondaire Évangéline (Montréal) Riham
École St David Dusty Ann
École St-Dominique-et-Ste-Catherine-de-Sienne Nathalie
École St-Jean-Baptiste Michel Millard
École St-Jean-de-Bégin Martine
École St-Joseph (Lacolle) Monia, Stéphanie, Kathleen, Mélissa
École St-Lucien Émilie, Christophe, Cynthia
École St-Sacrement Pauline
École St-Simon Annie
Les Écoles primaires de Saint-Calixte Marianne, Nathalie, Josée
Services Alimentaires Racines Lynda

Nouveau-Brunswick

École Étoile de l’Acadie Gisèle, Isabelle
École Mgr Lang Abigail, Colette, Denise
École Régionale-de-Saint-André Lise, Marie-Christine, Julie, Gail, Isabelle

Chaque semaine, à l’école Le Tandem de Sainte-Thérèse, on peut voir un camion de transport provenant de Fruits et légumes Bono se garer et effectuer la livraison de milliers de fruits frais. Pour les élèves de l’école, cette collaboration leur permet de profiter d’une plus grande variété de fruits chaque matin! 

 

En octobre 2021, une enseignante de l’école Le Tandem a eu l’idée de récupérer les fruits invendus du fournisseur de fruits et légumes où travaille son mari, afin d’en faire profiter l’ensemble des élèves de son école. L’idée a été chaleureusement accueillie par le directeur de l’école et le président de l’entreprise montréalaise.  Les fruits en question sont offerts gratuitement par l’entreprise montréalaise. Seuls les frais engagés par le processus de livraison sont payés par l’école. 

Depuis, plus de 380 élèves se voient offrir un fruit frais chaque matin d’école. Parmi ces élèves, 70 sont inscrits au club des petits déjeuners. Cette collaboration, qui complète l’offre alimentaire déjà fournie par le Club, permet aux jeunes de bénéficier d’une plus grande variété de fruits 

Il est tout à fait impressionnant qu’une idée toute simple ayant germé dans l’esprit d’une enseignante puisse avoir un impact aussi significatif sur les jeunes de l’école Le Tandem. Merci à tous ceux qui ont participé à la mise en place de cette superbe initiative! 

Qui sait… il pourrait être fructueux de rendre visite à un commerce près de chez vous! 

Avez-vous déjà entendu le proverbe africain « Seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin »? Il décrit à merveille la synergie de collaboration qui règne entre Mealshare et le Club des petits déjeuners. 

Ce partenariat est parfaitement logique, car les missions des deux organisations sont très proches. Le Club vise à donner aux enfants une chance égale d’apprendre en leur fournissant des repas sains dans un environnement stimulant. Mealshare permet aux clients des restaurants de transformer facilement leur expérience culinaire en une occasion de donner. Les deux organisations utilisent leurs vastes réseaux nationaux pour rallier les communautés autour des questions de nutrition et d’accès à la nourriture.   

 

Le Club a la chance de pouvoir compter sur des partenariats solides avec des organisations aux vues similaires, comme Mealshare. 

Un partenariat qui dure déjà depuis plus de 8 ans 

Créé en 2013, l’organisme Mealshare est présent dans 76 communautés au Canada. Il a trouvé un moyen créatif de s’associer aux restaurants en leur proposant d’ajouter à leur menu certains plats désignés « Mealshare ». Les restaurants partenaires versent ensuite 1 $ de chaque produit Mealshare vendus à divers organismes de bienfaisance, dont le Club des petits déjeuners, pour aider à servir des repas sains aux jeunes dans le besoin.  

Mealshare collabore avec le Club depuis 2015 et vient de dépasser le jalon des 500 000 repas donnés aux programmes de petits déjeuners en milieu scolaire. 

Faits amusants : Mealshare ne comptait que quatre restaurants partenaires à ses tout débuts, il y a 10 ans Aujourd’hui, l’organisme a la chance de collaborer avec plus de 250 restaurants partout au pays. En 2021, il a même dépassé les cinq millions de repas servis à des jeunes dans le besoin.  

Une approche axée sur les solutions 

Les partenaires de Mealshare sont bien connus dans leurs communautés. À l’instar de l’organisme, ils prônent des valeurs d’inclusivité et sont déterminés à offrir des repas et des services significatifs aux jeunes dans le besoin. Leur approche mise sur des solutions qui fournissent un soutien holistique aux enfants et aux jeunes. « Nos cofondateurs sont des cousins et meilleurs amis qui ont grandi ensemble à Calgary. Leur rêve, en fondant Mealshare, était de pouvoir s’asseoir un jour dans leur chaise berçante pour expliquer à leurs petits-enfants qu’il y avait autrefois des enfants affamés dans le monde, mais plus maintenant », explique Stacey Olsen, coach en leadership communautaire au sein de l’organisme. 

S’associer au Club des petits déjeuners était une décision facile pour Mealshare, qui sait à quel point les petits déjeuners nutritifs sont importants pour la santé générale des enfants et leur capacité à apprendre. Steven Letts, conseiller aux dons corporatifs et communautaires au sein du Club, applaudit cette belle collaboration : « Mealshare est un organisme essentiel qui soutient sans relâche le Club des petits déjeuners depuis 2015. Nous sommes très reconnaissants de ce partenariat, et nous nous réjouissons de poursuivre cette collaboration pour de nombreuses années encore. » 

L’offre de repas dans un cadre scolaire permet aussi aux enfants d’avoir accès à une communauté intégrée d’amis, d’enseignants, d’administrateurs et d’orienteurs qui veillent à ce que tous leurs besoins soient satisfaits. Stacey Olsen ajoute : « Veiller à ce que les enfants commencent leur journée avec un petit déjeuner nutritif a tellement d’avantages durables. Nous sommes fiers de nous associer au Club des petits déjeuners pour contribuer à cette noble cause. » 

Un grand merci à Mealshare pour son précieux soutien! 

Au début de l’automne, dans le cadre de la rentrée scolaire, nous avons organisé sept visites virtuelles ouvertes pour donner l’occasion aux écoles de partout au Canada d’apprendre à connaître le Club et les autres écoles de leur région.

Les participants ont pu discuter de leurs plans, échanger des idées et offrir leur appui aux autres. Trois principaux sujets ont été abordés : la planification des menus, le budget et la préparation des repas, ainsi que les partenariats communautaires. 

 

Planification des menus 

De nombreuses difficultés ont été relevées, dont la capacité des équipements, le recrutement de bénévoles dans la communauté scolaire, ainsi que la préparation de repas variés qui plaisent aux élèves. Ces discussions ont suscité plusieurs solutions innovantes : 

  • Repas à emporter : Les écoles avaient de bonnes idées concernant l’adoption d’un modèle de petits déjeuners faciles à emporter. C’est un modèle qui, en plus d’améliorer l’accessibilité des repas pour les élèves, réduit le temps de préparation et facilite la planification des menus pour les écoles. Les participants ont mentionné qu’un nombre accru de bénévoles et l’acquisition d’équipements offrant un meilleur rendement augmentaient grandement la capacité et l’efficacité des programmes. 
  • Réintroduction des plats chauds et des spécialités : Plusieurs écoles ont eu beaucoup de succès en ramenant les plats d’œufs. Une des écoles a souligné que les bouchées d’œufs sont un choix de plat chaud populaire qui peut être utilisé dans le modèle des repas à emporter. 
  • Choix populaires : Dans plusieurs écoles, on demande souvent de varier l’offre de repas. Bobbi, de Food & Friends, a mentionné que certaines écoles, en plus de servir des petits déjeuners ordinaires, offrent également des plats comme du spaghetti et des dumplings, mentionnant que ce n’est pas tout le monde qui aime manger un petit déjeuner traditionnel le matin. 
  • Voici certains des plats servis les plus populaires : 
  • Sandwichs et wraps déjeuners 
  • Smoothies 
  • Gruau au four 
  • Bannique garnie et bagels 
  • Bagels pizza 
  • Biscuits à l’avoine et aux légumineuses 

Consultez notre livre de recettes pour y trouver des idées créatives et délicieuses! 

 

Budget et préparation des repas 

À toutes les visites virtuelles, les écoles ont souligné leurs inquiétudes par rapport à l’inflation galopante et au prix des aliments. Elles ont également évoqué la nécessité de resserrer leur budget et de l’étirer encore plus que les années précédentes. La plupart des écoles présentes voulaient connaître les astuces du Club et des autres écoles en ce qui a trait aux aspects budgétaires. Consultez notre trousse 2022 pour obtenir des informations et des ressources utiles pour la gestion de votre programme. 

Voici quelques idées mentionnées par les écoles concernant le respect du budget et la préparation des repas : 

  • Réduire le gaspillage : Une école de Colombie-Britannique a indiqué qu’elle prépare des plats chauds seulement lorsque les élèves présents dans la salle de déjeuner lui en demandent. 
  • Promouvoir la durabilité environnementale : Par exemple, les élèves peuvent amener leurs propres ustensiles et les laver chez eux pour éviter l’utilisation d’ustensiles en plastique et le coût qui leur est associé. 
  • Récupérer la nourriture : Une des écoles a mentionné qu’elle collabore avec Deuxième Récolte afin de récupérer des denrées pour son club. Deuxième Récolte est la plus grande organisation canadienne de récupération alimentaire. De la ferme aux commerces de détail, elle récupère les surplus de nourriture pour éviter leur enfouissement, et elle les redirige plutôt vers des organismes qui les utilisent pour préparer et distribuer des repas. 

  

Partenariats communautaires 

À chacune des rencontres d’échanges virtuels, nous avons posé les questions suivantes : « De quels partenariats ou dons avez-vous pu bénéficier auprès des commerces, organismes ou groupes communautaires de votre localité? Comment ces partenariats ou dons ont-ils commencé? Comment avez-vous approché ces partenaires? » Les réponses ont été abondantes! 

  • Collecte de fonds : Une école rurale de l’Alberta s’est associée à la nouvelle station-service de sa localité pour y tenir des activités de financement. Des bricolages faits à la main par les élèves y ont été mis en vente afin d’amasser des fonds pour leur programme de petits déjeuners. La vente de muffins cuisinés à l’école génère aussi beaucoup de revenus. 
  • Produits de boulangerie : Une école de l’Alberta s’est associée à COBS Bread, qui fait parvenir des dons chaque semaine. L’école sert les pains et brioches de l’entreprise dans le cadre de son programme de petits déjeuners et distribue les surplus aux autres écoles communautaires des environs. 
  • Restaurants et bars locaux : Une école de Colombie-Britannique a mentionné son partenariat avec un bar local. Un pourcentage des ventes d’une bière attitrée à la cause est remis au programme de petits déjeuners de l’école. 
  • Transport : Une école du Nouveau-Brunswick s’est associée à quelques entreprises de transport routier; ainsi, lorsqu’une palette de nourriture est refusée par un commerçant, ces entreprises appellent l’école pour savoir si certaines denrées peuvent être utilisées dans le programme de petits déjeuners. 
  • Centres communautaires et foyers pour aînés : Un centre pour personnes âgées prépare des muffins pour le programme de petits déjeuners d’une école. Celle-ci achète les ingrédients et les livre au centre, puis vient chercher les muffins lorsqu’ils sont prêts. 

De tels partenariats peuvent vous donner un sérieux coup de main pour maximiser le potentiel de votre programme de petits déjeuners. Ce sont aussi de bons moyens de mobiliser la communauté locale. Faites-nous savoir comment nous pouvons aider! 

 

Les rencontres d’échanges virtuels de la rentrée témoignent de notre volonté d’offrir un soutien personnalisé à chaque programme – dans ce cas-ci, en tissant des liens entre les écoles d’une même région. Nous avons déjà hâte à nos prochains rendez-vous, qui auront lieu plus tard cette année. 

Children at the table

 

En juin 2018, le ministère de la Famille a donné un mandat bien spécial au Club des petits déjeuners : mettre en place un projet pilote de programmes de petits déjeuners pour les tout-petits.

 

Le projet allait prendre place sur une période de trois ans et impliquer 15 services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE) de tous les milieux, soit des garderies et des centres de la petite enfance (CPE), provenant de régions urbaines, rurales et en communautés autochtones. Le tout allait rejoindre plus de 400 enfants âgés de 0 à 5 ans.

 

Trois ans plus tard, le Club est maintenant prêt à faire un retour sur la mise en place de ce projet bien spécial.

Children eating toast

Les enfants en sortent gagnants

En septembre 2021, le Club est allé rencontrer l’équipe du CPE Chapeaux Ronds et Bottillons afin d’obtenir leurs commentaires et en apprendre plus sur les bienfaits que la mise en place d’un programme de petits déjeuners a eus chez les jeunes enfants.

Avec 108 enfants y déjeunant quotidiennement, le CPE n’a que de bons mots à dire au terme de ces trois années.

 

« C’est certain qu’avec la part du Club des petits déjeuners, nous pouvons offrir une plus grande variété [d’aliments]. Le fruit qu’on donnait le matin a pu être déplacé au dîner. Alors, nous n’avons pas juste bonifié notre offre alimentaire du matin, mais nous avons bonifié toute notre offre alimentaire », explique Martine Desjardins, directrice générale du CPE.

 

Éducatrice depuis plusieurs années, Daphnée St-François a affirmé que le moment du petit déjeuner est aussi un moment chaleureux pour elle et son groupe Les enfants ont le temps de manger et elle n’y voit que du positif.

Toddlers at the table

Alléger la routine familiale pour un matin plus doux

Les membres de l’équipe du CPE ne sont pas les seuls à avoir observé les bienfaits que cela avait chez les enfants. Audrey Jacob, maman d’une petite fille fréquentant le CPE, a remarqué des différences positives autant chez son enfant que dans sa vie de famille.

« Le service de petits déjeuners qui est offert au CPE allège énormément la tâche parentale. […] On sent qu’il y a une collaboration entre le CPE, le Club des petits déjeuners et notre propre routine familiale. Ma fille a un enthousiasme à rentrer à la garderie, non seulement pour voir ses amis et son éducatrice, mais aussi pour prendre un petit déjeuner agréable ».

Little girl eating breakfast

Le Club, un accompagnateur essentiel

 

« Avec les 27 ans d’expérience [du Club] dans les écoles primaires et secondaires, cela a été facile de transposer cette expérience-là [dans les SGEE] » mentionne Claudine Dessureault, Conseillère principale nationale, achats et inventaire.

 

Claudine fait partie de ce projet depuis les tous débuts en aidant et encadrant les directions dans la mise en place de leur programme. À travers les trois ans qu’a duré ce projet, elle a également aidé à préciser le rôle de l’organisme.

Elle explique que « [le rôle du Club] est d’être côte à côte avec les milieux, de conseiller au niveau de la nutrition et de proposer des produits bons pour les enfants suivant les standards de qualité, autant des services de garde que du Guide alimentaire canadien ».

La mise en place d’un tel programme a permis au Club de rejoindre encore plus d’enfants et une plus large tranche d’âge, soit de 0 à 18 ans. Ainsi, les enfants peuvent apprendre, développer et adopter de bonnes habitudes alimentaires plus tôt dans leur vie. Cela permet également une certaine continuité dans le service offert par l’organisme.

 

Regardez la vidéo réalisée lors de cette visite pour en apprendre plus sur le développement et les bienfaits de ce projet!

Les rencontres d’échanges virtuelles de la rentrée scolaire ont permis à plusieurs personnes, partout au Canada, de discuter des principales difficultés liées aux programmes de petits déjeuners pour la présente année scolaire. Notre équipe a réuni les meilleures idées et suggestions présentées par les écoles en réponse à des questions d’intérêt comme l’implication bénévole et la diminution des coûts et du travail de préparation. Les rencontres d’échanges virtuelles constituent des moments très bénéfiques qui permettent de trouver des solutions adaptées aux différents systèmes et contextes scolaires.

Nous remercions tous ceux et celles qui ont pris part aux échanges et espérons avoir bien retransmis, ci-dessous, les conseils qui ont été partagés lors des diverses rencontres.

 

Implication bénévole
  • Recruter des bénévoles au sein des groupes communautaires : Plusieurs écoles ont fait appel à des groupes communautaires de leur localité (ex. détachement local de la GRC, groupes religieux, entreprises, équipes sportives) pour faciliter le déroulement des petits déjeuners. Ces groupes ont été sollicités pour différentes tâches, comme l’achat des aliments, la livraison et même la préparation et l’emballage des repas. Cette option est à envisager si les règlements de votre école autorisent les bénévoles externes.
  • Collaborer avec les écoles secondaires du secteur : Y a-t-il une école secondaire près de votre école ? Quelqu’un a proposé de s’associer à une école secondaire voisine de sorte que les élèves (les grands) préparent les petits déjeuners, les emballent et les déposent le matin à l’entrée de l’école primaire. Les jeunes du secondaire pourraient se servir de cette expérience pour la comptabiliser en heures de bénévolat ou pour préparer un projet dans le cadre d’un cours sur la sécurité et l’éducation alimentaires. Ça pourrait être une bonne solution pour les écoles qui ne sont pas en mesure d’avoir plus de bénévoles pour la préparation des petits déjeuners dans leur établissement.
  • Demander à des élèves bénévoles de prendre part à un programme de services communautaires : Certaines écoles peuvent compter sur des élèves bénévoles et ont choisi d’inclure les tâches de préparation des petits déjeuners dans les heures de services communautaires de ces élèves. Ces derniers apprennent ainsi à s’impliquer dans leur communauté et à cultiver leur leadership tout en facilitant les tâches matinales des personnes chargées de coordonner les petits déjeuners. Lisez ici un article portant sur l’expérience de bénévolat obligatoire à l’école Georges-P.-Vanier.
  • Faire participer le personnel de l’école : Organisez une réunion du personnel pour voir si les employés sont prêts à aider et s’ils ont le temps de le faire. Avec les restrictions en vigueur, plusieurs écoles se sont tournées vers des membres dévoués du personnel plutôt que vers des bénévoles externes. Une école a fondé un club qui va « au-delà de l’engagement » en permettant au personnel d’aider dans divers domaines connexes, dont la préparation et le service des petits déjeuners. Dans certaines écoles, les employés se partagent les responsabilités du club des petits déjeuners en alternant de semaine en semaine. Par exemple, si deux employés s’occupent de la préparation, du service et du nettoyage une semaine, puis que la semaine suivante, c’est au tour d’une autre équipe, la tâche globale s’en trouve alors allégée.
    • Conseil : Pour aider les employés à se sentir motivés et appréciés, pensez à organiser un petit déjeuner spécial de remerciement lors d’une journée sans cours ou à intégrer dans leurs horaires de travail les responsabilités rattachées au club.
Diminution de la préparation

Pour ceux et celles d’entre vous qui ne peuvent obtenir d’aide supplémentaire dans la préparation des petits déjeuners en raison des restrictions et règlements liés à la COVID-19, une autre option consiste à se concentrer sur l’allègement des tâches de préparation, de service et de nettoyage :

  • Certaines écoles qui avaient l’habitude de cuisiner des muffins font maintenant de plus petites « barres muffins ». Ainsi, il est possible de préparer plus de barres avec moins d’ingrédients, sans oublier qu’il est plus facile de laver une simple plaque de cuisson qu’un moule à muffins. Il suffit d’étaler votre pâte à muffins favorite sur une plaque de cuisson bien graissée ou recouverte de papier parchemin ou d’une feuille de silicone. Le temps de cuisson peut varier en fonction de l’épaisseur de la pâte. Il existe de nombreuses recettes en ligne.
  • De même, certaines écoles préparent des crêpes à l’avoine dans des plaques de cuisson et les découpent ensuite en portions individuelles. Le mélange est facile à verser, à retourner et à servir, en plus de faire gagner beaucoup de temps.
  • Il a été suggéré de demander aux élèves d’apporter leurs propres contenants, ustensiles et bouteilles, puis de les ramener ensuite à la maison, pour réduire la quantité de vaisselle réutilisable à laver. Ça réduit également le gaspillage et permet d’économiser si votre école utilisait auparavant des assiettes en carton et des ustensiles en plastique.
  • Certaines écoles ont proposé que les élèves lavent leur propre vaisselle dans la classe avant de la retourner à la cuisine. Cette initiative permet de raccourcir le temps consacré au nettoyage, et peut être une solution aux problèmes de lavage de vaisselle.
Réduction des coûts pour les soutiens financiers
  • Parfois, les programmes de soutien financier peuvent trouver un épicier indépendant ou un grossiste local pour l’approvisionnement de certains produits frais (ex. baies, légumes). Il arrive que les épiciers indépendants puissent offrir des prix réduits ou des aliments cultivés localement. Une école de Cochrane, en Alberta, a constaté la rentabilité de cette solution pour son programme de petits déjeuners, qui sert des centaines d’élèves.
  • Acheter en grosse quantité (ex. blocs de fromage que l’on coupe en petites portions) est souvent plus économique que d’acheter des portions individuelles (ex. bâtonnets de fromage).
  • Renseignez-vous sur les réductions qui sont accordées par les épiceries pour les programmes scolaires de petits déjeuners.
  • Optimisez chaque dollar dépensé et réduisez le gaspillage alimentaire en proposant aux élèves de ramener les restes à la maison ou en offrant une collation après l’école.

 

Nous sommes conscients que nos écoles sont toutes différentes et qu’il n’y a pas de solution parfaite applicable à toutes. Nous espérons néanmoins qu’au moins une ou deux de ces suggestions vous permettront d’améliorer le fonctionnement de votre programme de petits déjeuners cette année. Une fois de plus, nous remercions sincèrement toutes les personnes qui ont participé et partagé leurs solutions innovantes lors des rencontres d’échanges virtuelles de la rentrée scolaire. Merci pour votre implication, votre perspicacité et votre soutien mutuel; nous espérons que vous partagerez d’autres astuces et solutions éprouvées dans le cadre des prochaines rencontres qui auront lieu pendant l’année scolaire !


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