Tag Archive for: Histoires

Grandma with children

 

« Mamou Joanne devine quoi? C’est ma fête aujourd’hui! »

Derrière le comptoir, la bénévole sourit, se retourne pour prendre le muffin aux carottes spécialement fait pour l’occasion et le tend à l’enfant, tout heureux et fier que Mamou Joanne ait pensé à souligner son anniversaire.

C’est un matin comme les autres où, naturellement, cette grand-maman rend chaque enfant important.

Bénévole au Club des petits déjeuners à l’école Lionel-Groulx depuis maintenant 1 an, et bénévole en chef depuis le début de l’année scolaire, Joanne Morin est une grand-maman impliquée dans sa communauté. Le bénévolat a toujours fait partie de sa vie et de celle de ses enfants. Vous le savez, il n’y a pas d’âge pour faire du bénévolat. D’ailleurs, cette école est la première à avoir accueilli le Club des petits déjeuners il y a maintenant 25 ans. Et vous pouvez compter sur Joanne pour souligner l’événement!

Lorsque Joanne parle de son parcours de bénévole, la joie de faire partie de la vie de l’école et de la communauté transparaît. Mamou Joanne a une belle feuille de route, elle ne fait pas du bénévolat qu’au Club, elle en fait aussi pour d’autres organismes de sa ville et en fait encore aujourd’hui. C’est qu’elle a de l’énergie et du bonheur à partager à la tonne, l’inspirante Mamou!

Ancienne cuisinière, Joanne était toute désignée pour ce mandat qui lui tient tellement à cœur. Puisqu’elle habite juste en face de l’école, elle n’a qu’à traverser la rue pour accueillir les enfants du Club pour le déjeuner. D’ailleurs, la fille de Joanne vient souvent l’aider. Comme quoi, le Club est aussi une affaire de famille. À 9 h, Joanne est de retour à la maison. Une petite sieste et elle sera prête à recevoir ses petits-enfants pour le dîner. Eux et quelques autres élèves lorsque les parents en ont besoin. C’est le Club du petit dîner à la maison! Vous dire à quel point cette grand-maman a le cœur sur la main.

Le bonheur qu’ont les enfants à se rassembler avant le début des classes, Mamou Joanne le constate tous les jours. Chaque matin, les enfants du Club arrivent, se rassemblent et déjeunent en discutant, en s’amusant. « C’est une belle façon de commencer la journée. Et puis, ça allège les parents aussi. Ils savent que leurs enfants mangeront bien, sans être pressés » explique Joanne.

Cette grand-maman fait partie de la vie des enfants de l’école Lionel-Groulx au même titre que les professeurs et le personnel. Elle côtoie les enfants d’une manière différente et peut ainsi aiguiller les intervenants lorsqu’il y a un problème. Parce que, Mamou Joanne le sait lorsqu’un enfant vit un événement difficile, elle le ressent. Et comme le fait si bien une grand-maman, elle en discute avec lui, le rassure, lui explique, lui fait voir la situation d’un autre angle. Ce doit être pour cette raison que plusieurs d’entre eux l’appellent naturellement Mamou. Ils le sentent que Joanne désire vraiment leur bonheur, comme une deuxième mamie.

Joanne fait partie intégrante de l’école parce qu’après tout, ça prend un village pour élever un enfant. Merci de ton implication pour le Club des petits déjeuners!

 

Little girl blowing on a pinwheel

 

D’un océan à l’autre, dans chaque province et territoire, des parents, des bénévoles et des équipes-école dévoués se lèvent à l’aurore pour offrir une chance égale de réussite aux élèves. Nous désirons partager avec vous quelques-unes des nombreuses histoires inspirantes qui témoignent de l’impact positif de vos programmes de petits déjeuners dans vos écoles. Nous espérons que vous trouverez ces belles histoires aussi inspirantes que nous! 

Emily, élève, James Park Elementary School, Colombie-Britannique

Bonjour! Je m’appelle Emily. Je suis en 5e année et je vis en Colombie-Britannique. Mon père m’a inscrite au Club des petits déjeuners parce qu’il a commencé à y faire du bénévolat. Je suis donc allée avec lui et j’ai appris à faire plein de trucs super! Verser de l’eau, faire de la pâte à pizza… et préparer toutes les choses sur le menu (rires)! C’était il y a trois ans. Et je continue à faire du bénévolat tous les jours parce que j’aime servir les autres enfants. Ma mère a aussi commencé à venir avec nous. C’est une activité amusante qu’on fait en famille, mon père, ma mère et moi.

Plusieurs enfants viennent avec leur famille. Ça me rend vraiment heureuse de voir tout le monde manger ensemble. J’ai appris à connaître plusieurs adultes que je ne connaissais pas avant, et je suis devenue amie avec leurs enfants grâce à ça! Les enfants apprennent à mieux se connaître, et plus de gens arrivent à l’école tôt pour participer au programme. C’est super! Parfois, même le directeur et les enseignants mangent avec nous. Ça nous fait vraiment plaisir. On apprend à les connaître différemment. J’ai appris des choses sur les adultes que je n’aurais jamais su si on s’était seulement vu en classe.

Membre de l’administration, Johnny Therriault Memorial School, Aroland First Nation, Ontario

Notre programme de petits déjeuners, ce n’est pas que des repas nutritifs : c’est un événement social! C’est évident que notre programme améliore le bien-être mental et psychosocial de nos jeunes. De temps à autre, nous avons de nouveaux élèves qui ne connaissent pas l’école et la communauté. Ils sont souvent méfiants, gênés, timides et introvertis. Quand ils commencent à s’installer, le programme de petits déjeuners les aide à se faire des amis. Je me souviens d’une élève de Tikinagan qui a intégré la classe de 5e année. Elle était extrêmement timide et ne parlait presque pas. Elle ne voulait pas participer au programme de petits déjeuners parce qu’elle avait peur d’entrer dans le gymnase. Après avoir reçu du soutien et des encouragements du personnel, elle a doucement commencé à participer au programme, à manger avec ses collègues de classe, à sourire et à socialiser. C’était merveilleux de la voir sourire, parler et socialiser avec les autres élèves après seulement deux semaines parmi nous.

Stéphanie Riedyk, responsable du programme, École La Mosaïque, Alberta

Nous avons une école multiculturelle, où les élèves développent de nouveaux goûts en lien avec le Guide alimentaire canadien. Les parents apprécient énormément ce que nous offrons à leurs enfants. Un père m’a déjà dit : « ce programme est une bénédiction pour les familles modestes comme la nôtre, qui n’ont pas forcément les moyens d’offrir un repas complet à leurs enfants et surtout le temps nécessaire pour le préparer tôt le matin. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants ». Ce que nous aimons le plus, c’est lorsque les enfants viennent nous voir après le déjeuner pour nous dire : « Madame Stéphanie, j’ai vraiment aimé mon déjeuner. Merci beaucoup! Qu’est-ce qu’on mange demain? » Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de voir les yeux brillants des enfants contents d’avoir mangé un bon repas.

LaSalle Elementary Junior School, Québec

Conversation avec Mme Donna, aide à l’intégration

Donna : J’accompagne les enfants dehors à la récréation. Un des enfants était très tannant. Il n’écoutait pas. On entendait constamment son nom : viens ici, arrête de faire ça, descends de là… Mais depuis qu’il a commencé à fréquenter le club l’an dernier, c’est terminé. Maintenant, il arrive, il déjeune… et il est le plus heureux des enfants!

Club : Qu’est-ce qui l’a aidé le plus, à votre avis? Le fait d’avoir le ventre plein? Le fait de socialiser?

Donna : Un peu des deux. Et le fait d’avoir une période de calme au début de la journée. La musique douce aide vraiment. Je suis tellement heureuse pour lui! C’est un sentiment merveilleux, pour lui et pour moi.

Conversation avec Mme Julia, enseignante

Julia : J’adore faire du bénévolat au Club des petits déjeuners parce que j’ai la chance d’interagir avec les enfants tôt le matin. Certains sont tristes à leur arrivée à l’école. Mais ils retrouvent le sourire quand on leur parle.

Club : En quoi est-ce différent de la salle de classe?

Julia : Parce qu’ici, on échange de personne à personne. Comme je ne suis pas leur enseignante, je peux discuter et faire des blagues avec eux. Certains ont juste besoin d’un petit bonjour pour ensoleiller leur journée. Et c’est très important pour moi.

En effet, durant l’entrevue, Madame Julia en a fait la preuve lorsqu’un élève est venu lui dire qu’il avait mis sa dent sous son oreiller la veille, mais que la fée des dents n’était pas passée. Elle l’a félicité chaleureusement de sa dent perdue et elle a tout fait pour marquer l’évènement et pour qu’il se sente important.

Conversation avec les enfants

Club : Quels sont vos plats préférés au Club des petits déjeuners?

Élève : Les bagels! On a mangé des bagels le premier jour. C’est trop bon! J’aimerais qu’on ait des bagels tous les jours! (Est-ce qu’il y a des bagels demain?)

Autres élèves : Les grilled-cheese! On adore les grilled-cheese!

Club: Alors ça doit être votre journée préférée!

Élèves : Oui! C’est super bon!

Club : Je vois qu’il y a beaucoup de gens qui travaillent fort pour vous préparer votre déjeuner préféré.

Élève : J’étais là ce matin, et j’ai vu Madame Donna tout préparer.

Club : Je t’ai vu faire un gros câlin à Madame Donna à ton arrivée. Elle est spéciale…

Élève : Je l’adore! C’est ma préférée! Elle était dans ma classe l’an dernier.

Club : Ça doit être génial de pouvoir déjeuner avec elle tous les matins!

Élève : Oui!

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Volunteers sitting in a line with flowers and baloons

 

En cette journée internationale des bénévoles, le Club des petits déjeuners désire remercier les 17 500 bénévoles adultes et 10 300 jeunes bénévoles qui se lèvent chaque matin afin de servir un repas sain aux 240 000 enfants membres de nos 1 809 clubs à travers le pays. Depuis 25 ans, vous êtes des actrices et acteurs clés dans la réussite de notre mission. Sans vous, les clubs des petits déjeuners d’un océan à l’autre ne pourraient exister.

À cette occasion, le Club des petits déjeuners souhaite souligner l’implication des membres de l’Association des personnes handicapées de Chibougamau-Chapais (APHCC). Comme l’explique la directrice générale de l’organisme, Lynda Bubar, « dans sa lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, l’association a développé, en novembre 2010, un projet pilote qui consistait à offrir un service de petits déjeuners et de dîners à l’école secondaire La Porte-du-Nord ».

Ainsi, la cafétéria emploie des personnes ayant une déficience intellectuelle et/ou physique, tant pour le repas du midi que pour le club des petits déjeuners. Elles y trouvent un environnement de travail stable et adapté à leurs besoins individuels de même qu’un encadrement. Ce projet favorise en outre l’entraide et leur permet de renforcer leur sentiment d’appartenance, de briser l’isolement. Pour les élèves et le personnel de l’école, le fait de les côtoyer quotidiennement amenuise de toute évidence les différences et met en lumière la valeur intrinsèque de chacune et chacun. Les élèves font preuve d’ouverture et les bénévoles ayant un handicap occupent une place importante au sein de l’école.

On adapte la routine et les tâches en fonction des capacités des bénévoles, de leur volonté d’apprendre, et parfois même de leur personnalité, ce qui leur permet d’évoluer à leur propre rythme, de relever des défis et de prendre de l’assurance. Lorsqu’une certaine aisance est acquise, l’APHCC augmente graduellement le niveau de difficulté. De cette façon, les bénévoles peuvent accroître leurs compétences personnelles et professionnelles.

Selon Mme Bubar, le club de l’école est un milieu de formation complet et intéressant. Premièrement, le programme fournit une alimentation stable et nutritive aux bénévoles comme aux élèves. Deuxièmement, l’APHCC assure aux participantes et participants un cadre adapté. Finalement, l’environnement scolaire leur permet de se sentir appréciées et productives. Les bienfaits sont majeurs. Par leur apport social et professionnel, les bénévoles s’épanouissent, s’impliquent dans leur communauté et contribuent à la valorisation des différences. Voilà un merveilleux tremplin pour la sensibilisation et l’éducation, mais aussi pour la visibilité des personnes ayant un handicap!

Aujourd’hui, l’impact du projet est tangible. Des bénévoles réussissent à s’accomplir. D’autres ont trouvé un équilibre émotif. D’autres encore affirment qu’être bénévole au club répond à un besoin fondamental, celui de faire partie d’une grande famille.

Lynda Bubar se souvient d’une bénévole en particulier : « Diane, une personne ayant des limitations physiques importantes, a été bénévole au club des petits déjeuners pendant 5 ans. Elle a pris son rôle au club avec beaucoup de sérieux et a été assidue, ponctuelle et responsable. Sa présence a été appréciée tant par l’équipe que par les élèves. Son expérience a été très bénéfique à son estime personnelle. »

« La relation entre les élèves et l’équipe de l’APHCC est précieuse, a continué Mme Bubar. Nous sommes privilégiés de pouvoir offrir un petit déjeuner santé chaque matin dans une ambiance conviviale et accueillante. À travers ce projet, je crois que l’équipe, les bénévoles, les participantes et participants au programme d’employabilité et bien évidemment les élèves ont grandi humainement. C’est très gratifiant. »

Un grand merci aux bénévoles de l’APHCC pour leur implication au sein de leur communauté!

Little girl smiling and enjoying her breakfast of grapes bread and eggs

 

Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur le club de l’école Central Community, à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique! Membre de la grande famille du Club des petits déjeuners depuis 2015, le programme de Central Community a connu des débuts modestes : sur une population de plus de 300 élèves, de 20 à 25 enfants seulement profitaient d’un petit déjeuner quotidien.

L’an dernier, le directeur et le responsable du programme ont pris la décision délibérée de faire croître l’engagement envers le programme et d’augmenter le nombre d’élèves participants. Divers facteurs ont contribué au succès de l’initiative.

  1. Au lieu de déjeuner directement dans la cuisine, les enfants s’installent désormais dans le gymnase. L’endroit est plus accueillant, et offre suffisamment d’espace pour que les élèves, les parents et le personnel puissent se réunir, prendre une bouchée et discuter avant le son de la cloche.
  2. Le responsable du programme communique aussi de façon régulière avec ses homologues d’autres clubs très fréquentés de la même commission scolaire. Cette collaboration lui permet de demander conseil, de s’inspirer de nouvelles idées et d’échanger sur les meilleures pratiques.
  3. Le programme de petits déjeuners a même servi à mobiliser la communauté locale : un matin, le service d’incendie de Port Coquitlam a servi des crêpes à toute l’école!
  4. Plus important encore, le personnel de Central Community reconnaît qu’il lui faut travailler en équipe pour assurer le succès de son club. Aujourd’hui, directeur, enseignantes et enseignants, auxiliaires, intervenantes et intervenants, parents et élèves bénévoles de l’école secondaire voisine contribuent en grand nombre au programme, qui nourrit quotidiennement de 90 à 100 enfants!

Merci à l’école Central Community : vous soutenir dans cette magnifique aventure est un réel plaisir!

 

Two women ready to serve breakfast with trays full of eggs, bananas and muffins

 

Il est tôt, les cours n’ont pas encore commencé et pourtant, on entend de la musique dans l’école. Si on suit le rythme et les effluves de muffins aux bleuets, on découvrira le chariot du Club des petits déjeuners qui se promène déjà sur chaque étage de cette école secondaire. C’est l’œuvre de Colleen Dunnet et de ses élèves du cours de cuisine qui livrent bonheur et petites douceurs chaque matin.

La vie a amené Colleen, enseignante d’anglais dans une école secondaire du Nouveau-Brunswick, à remplacer l’enseignante du cours de cuisine il y a 5 ans. Depuis, son implication ne cesse de croître auprès des jeunes grâce au Club des petits déjeuners.

En tant que vraie passionnée de cuisine, Colleen avait envie de créer un menu spécial lorsqu’elle est arrivée au programme de petits déjeuners. Bonjour mini-quiches, muffins aux différentes saveurs, burritos matin, scones, fruits, fromage, salsa de pommes, et bien plus encore. Cette variété est digne d’un resto déjeuner!

Mais ce qui est encore plus inspirant dans tout ça, c’est le désir de l’enseignante-cuisinière de faire mieux POUR les jeunes AVEC les jeunes : les élèves des classes culinaires cuisinent pour le Club. Chacun a une tâche bien définie et connaît sa recette par cœur. Une fois par semaine, les élèves préparent ce qui sera servi la semaine suivante. Mais attention, rien n’est congelé. Les muffins, scones ou mini-quiches sont cuits le matin même afin que les étudiants bénévoles puissent servir ces petites douceurs bien chaudes. Hummm! Sentez-vous l’arôme des scones?

Mais Colleen, reine de l’organisation, a dû faire évoluer sa technique au fur et à mesure que le Club servait de plus en plus de jeunes. Il faut dire qu’au début de son implication, il n’y avait qu’une dizaine d’étudiants qui bénéficiaient du Club. Trois ans plus tard, c’était 60 jeunes chaque matin, alors qu’aujourd’hui, on en compte entre 200 et 250 par jour qui se régalent des succulents déjeuners du Club. Toute une organisation et une évolution!

Dans les 2 dernières années, le concept des chariots se promenant partout dans l’école a attiré beaucoup d’étudiants. C’est l’initiative de Colleen afin de réduire l’inconfort que certains avaient à être étiquetés «jeunes du Club». Aujourd’hui, lorsque la musique se fait entendre, ils se pressent autour du chariot, attirés par l’odeur des muffins chauds. Des discussions entre amis s’ensuivent, les rires fusent dans les corridors, le tout dans une atmosphère très relaxe, à l’image de la pause autour de la machine à café du bureau. C’est maintenant 1 à 0 pour Colleen contre l’inconfort.

Mais l’œuvre de Colleen ne s’arrête pas avec les déjeuners. Depuis quelque temps, elle a constaté que certains étudiants n’avaient aucun dîner. Le frigidaire libre-service où déjeuners, dîners et collations sont accessibles toute la journée est alors né! Sans jugement, les élèves peuvent y prendre ce qui leur fait envie.

L’implication de cette enseignante est sans égal. Mais si être la seule adulte à s’occuper du Club des petits déjeuners de l’école est parfois épuisant, la valorisation que Colleen en retire vaut tous les efforts qu’elle y met. Ce qu’elle retient du Club : la pauvreté et la faim n’ont pas de visages, mais l’implication de chacun fait du bien à tous. Merci Colleen pour ton dévouement!

child playing with play-doh

 

Que d’émotions vives nous avons vécues ce matin!

Notre service de garde ayant été réquisitionné pour aider les employés des services essentiels en prenant soin de ce qu’ils ont de plus précieux, leurs enfants, nous avons eu l’idée de faire notre part.

Nous avons décidé ma co-responsable et moi, et ce avec la collaboration de la direction de l’école St-Thérèse et celle du club, d’offrir une pause déjeuner à ces enfants coincés dans le tourbillon de l’incertitude!

De voir ce petit monde dans un nouveau service de garde, avec de nouvelles intervenantes, de nouveaux enfants, un nouvel horaire, etc., a été à la fois éprouvant pour nous, mais nous a permis encore une fois de constater la différence que nous faisons.

Une trêve, l’espace d’un temps, où le seul souci des enfants était de se régaler, de souligner ensemble un anniversaire, de faire un dessin ou de jouer aux dames, en attendant que tout le monde ait fini de se sustenter, c’était notre objectif et il a été atteint avec compassion pour cette clientèle qui est affectée encore plus dans la perte de ses repères.

Merci à ma complice, Monique Plastre, d’embarquer chaque fois dans mes idées et mes projets. On espère pouvoir poursuivre notre engagement en toute sécurité le temps qu’il faudra.

Ensemble, dans le respect des règles, nous pouvons aider.

L’équipe M&M (Monique Papin, Monique Plastre)
École du Trait-d’Union, Sainte-Thérèse (Québec)

Women holding child

 

Christine*, une maman seule, avec trois enfants en bas âge, avec des moyens financiers limités. Comme plusieurs autres personnes, elle a perdu son emploi à cause de la crise COVID-19. Elle souhaite faire son épicerie, car elle a reçu son allocation; il y a deux semaines d’attente. Le frigo est vide. Elle quitte donc pour aller à l’épicerie mais, ne pouvant laisser ses enfants seuls ou les faire garder afin de respecter la distanciation sociale, les amène avec elle. Elle se fait apostropher, traiter d’inconsciente, de danger public et de mère indigne. « Elle ne devrait pas amener les enfants à l’épicerie », disent-ils. Les larmes aux yeux, elle fait quelques achats et quitte. Heureusement, l’intervenante du CPSL est venue lui porter une épicerie devant sa porte.

La situation actuelle est particulièrement difficile pour les familles vulnérables. Grâce au soutien des donateurs, nous pouvons aider les familles, comme celle mentionnée dans cette histoire.

*Nom fictif

Merci au Centre de pédiatrie sociale de Laval pour cette touchante histoire qui nous rappelle que plusieurs parents à travers le Canada traversent une période difficile à cause de la pandémie. Déjà que leur situation initiale en tant que parents monoparentaux n’est pas évidente, si nous ajoutons à cela une perte d’emploi, la maladie et la détresse psychologique, cela peut en venir à non seulement affecter gravement les parents, mais aussi, et surtout, les enfants.

Grâce aux dons dirigés au Club, nous sommes en mesure d’offrir du soutien aux organismes locaux qui savent mieux que quiconque comment cibler les familles dans le besoin. Nous sommes fiers et heureux d’apporter notre aide à cette mère et à tous les parents à travers le Canada qui font tout en leur possible pour offrir les meilleures conditions à leur enfant pour que ceux-ci mangent à leur faim!

À travers son fonds d’urgence « COVID-19 », le Club des petits déjeuners collabore avec des organismes communautaires partout au pays pour s’assurer que les enfants ont accès à une alimentation essentielle pendant la crise. Depuis la fermeture des écoles, il y a quelques semaines, nous nous retroussons les manches pour trouver des solutions afin de joindre les enfants. Continuez de nous lire : d’autres nouvelles de nos #HérosDIci sont à venir!

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Two teens giving a thumbs up

 

Je suis infirmière au Centre de bien-être familial et communautaire de la Nation crie de Nisichawayasihk, au Manitoba. Ma communauté est confinée depuis plus d’un mois. Pour empêcher la COVID-19 de pénétrer, personne ne peut en sortir ou y entrer. L’accès est limité aux travailleuses et travailleurs essentiels.

Ce confinement s’avère particulièrement difficile pour les familles, qui sont nombreuses à faire la majorité de leur épicerie à Thompson. Notre communauté compte seulement un magasin et, distanciation physique oblige, les files y sont la plupart du temps très longues. Les membres de la communauté doivent donc faire la queue dehors. Les jours de paie, l’attente se prolonge souvent deux à trois heures.

L’idée que des familles aient du mal à nourrir adéquatement leurs enfants me tourmentait, alors j’ai décidé de trouver une façon de les aider. J’ai soumis une demande d’allocation au fonds d’urgence « COVID » du Club des petits déjeuners dans le but de joindre 300 enfants d’ici juin.

En avril, nous avons préparé et livré 48 paniers aux ménages de Nisichawayasihk. Grâce à la participation de trois bénévoles, nous avons offert de l’aide alimentaire à environ 190 enfants en une seule soirée.

Brigette Towers a répondu à mon appel au bénévolat sur Facebook sans savoir que sa famille faisait partie de la liste des bénéficiaires. Elle m’a aidée à préparer les paniers de petits déjeuners et en a livré la moitié. Les frères Larson et Keith Dumas m’ont aidée à livrer l’autre moitié.

L’aide est arrivée de façon tout à fait inopinée pour les familles. Elles ont toutes réagi avec surprise, joie et gratitude en recevant leur panier.

Des enfants d’à peine cinq ans nous ont même remerciés. L’un d’eux pensait que c’était Noël et a dit : « Tu m’as apporté un cadeau! »

Un immense merci au Club des petits déjeuners!

Leanna Anderson
Infirmière auxiliaire autorisée
Coordonnatrice intérimaire du programme
Initiative sur le diabète des Autochtones
Programme canadien de nutrition prénatale
Centre de bien-être familial et communautaire (Family and Community Wellness Centre)

À travers son fonds d’urgence « COVID-19 », le Club des petits déjeuners collabore avec des organismes communautaires partout au pays pour s’assurer que les enfants ont accès à une alimentation essentielle pendant la crise. Depuis la fermeture des écoles, il y a quelques semaines, nous nous retroussons les manches pour trouver des solutions afin de joindre les enfants. Continuez de nous lire : d’autres nouvelles de nos #HérosDIci sont à venir!

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Children drawing of human and flower

 

Cette semaine, nous vous présentons une entrevue avec Mary D’Alton, responsable du développement stratégique chez Nutrition for Learning, un organisme bénéficiaire de notre allocation spéciale. Regard sur des héros d’ici en pleine pandémie.

Bonjour Mary, merci pour cette entrevue! Avez-vous des exemples de héros et héroïnes (livreurs ou livreuses, bénévoles, etc.) qui participent à votre initiative?

J’en ai de multiples en tête! Il y a d’abord les membres du conseil d’administration, dont la première préoccupation est de continuer à fournir des collations nutritives aux enfants; puis il y a notre coordonnatrice des bénévoles, qui veille à ce qu’on ait suffisamment de bras pour que l’initiative soit un succès. Il y a évidemment les bénévoles, des personnes qui répondent à l’appel parce qu’elles savent que le service que nous offrons est essentiel – ce sont en quelque sorte des travailleuses et travailleurs de première ligne. Il y a enfin nos livreurs (et en particulier Neil), qui s’occupent des ramassages, du chargement des camions, des trajets à planifier et des nombreuses livraisons dans toute la ville, tout en veillant à la sécurité des bénévoles et des familles! Ils travaillent sans relâche jusqu’à tard dans la nuit, sans jamais perdre le sourire. Neil adore son travail et se dévoue entièrement pour combler les besoins des gens.

Quel impact ont les dons alimentaires sur les familles de votre collectivité pendant la crise actuelle?

Si j’en crois l’expression sur les visages des parents comme des enfants, l’impact du programme Nutrition for Learning est énorme. Quand on sort une boîte du camion, le soulagement des parents est manifeste. Ils savent que leurs enfants recevront des collations de même qualité nutritionnelle qu’à l’école, mais aussi que les produits supplémentaires que nous offrons réduiront un peu la pression financière qui les accable. Et les jeunes enfants sont tellement excités de découvrir ce qu’il y a dans leur boîte à lunch!

Avez-vous observé une augmentation du nombre de familles et d’enfants qui ont recours à l’aide alimentaire?

Absolument. Il y a une hausse des demandes. Étant donné que de plus en plus de parents ont de la difficulté à joindre les deux bouts, tout ce que nous pouvons ajouter dans les boîtes permet d’alléger la facture d’épicerie des familles. La générosité des entreprises qui appuient Nutrition for Learning me souffle. Notre programme a bénéficié de nouveaux dons alimentaires exceptionnels. Travailler de concert avec Banques alimentaires du Canada nous a également permis d’ajouter d’excellents produits de base, comme des ensembles pour salade et du gruau.

Aimeriez-vous nous parler d’une personne qui travaille fort avec vous sur le terrain, comme bénévole ou autrement?

Oui, il y a la directrice de l’école Central de Cambridge. Elle est à nos côtés tous les jeudis depuis le début du programme. Elle prend le temps de saluer chaque élève, et chaque parent. Elle s’assure que tout le monde va bien. Elle est continuellement en contact avec les parents de son école et a permis de faire croître le nombre de familles jointes par notre initiative chaque semaine. Jeudi dernier, il y avait probablement 25 familles qui faisaient la queue quand nous sommes arrivés.

Toutes les personnes qui participent à Nutrition for Learning sont des héros et des héroïnes pour notre collectivité. À travers cette pandémie, je côtoie des femmes et des hommes optimistes, inspirants, qui travaillent pour notre organisme comme salariés ou bénévoles.

Mais si je dois choisir une seule personne, ce serait Neil, car je passe beaucoup de temps avec lui… Neil est un véritable modèle de patience et d’optimisme. Il fait en sorte de valoriser nos bénévoles. Sa passion pour son travail est perceptible dans le sourire qu’il affiche chaque matin.

Au fil des semaines, les besoins augmentent. Je remarque dans certains endroits que les familles sortent davantage pour demander de l’aide et utilisent plus nos services qu’il y a quatre semaines.

Certaines personnes viennent chercher des aliments pour d’autres ménages afin d’éviter à des proches de sortir de la maison.

Avez-vous une anecdote du terrain, un moment drôle ou heureux à nous raconter?

Mercredi (le 15 avril), nous sommes allés à l’école St. Andrew’s de Cambridge. Parmi les aliments donnés ce jour-là, il y avait des Pattes d’ours. Neil a ouvert une boîte et en a trouvé à saveur de bananes. Quand il a demandé à une mère si son enfant les voulait, elle s’est mise à sauter de joie en disant à sa fille : « On adore les bananes! C’est notre saveur favorite! » C’était tellement comique de les voir toutes deux aussi excitées par des Pattes d’ours aux bananes. Neil leur en a donné une boîte supplémentaire et elle n’arrêtait plus de nous remercier!

Les bénévoles avec lesquels je travaille sont incroyables. Qu’importe la météo ou le nombre de familles. Tout le monde est tellement souriant. En fait, plus nous servons de familles, plus les sourires des bénévoles sont radieux. L’accueil des parents se fait dans le respect et les familles sont vraiment reconnaissantes que Nutrition for Learning est toujours là malgré la fermeture des écoles.

Beaucoup nous ont dit que notre présence apporte plus que de l’aide alimentaire. Pour certaines familles, c’est une sortie à l’extérieur, l’occasion de voir des visages souriants, d’ensoleiller le quotidien.

Cet après-midi, je suis sortie pour faire des courses. En arrivant à l’épicerie, une dame que je n’avais jamais rencontrée m’a demandé si je travaillais pour Nutrition for Learning. (Je pense qu’elle m’a vue descendre de ma Jeep ornée d’aimants de notre organisme.) Je lui ai dit que j’y étais bénévole. Elle était tellement reconnaissante pour ce que nous faisons. Sur un ton rempli de sincérité, elle m’a remerciée plusieurs fois et m’a enjointe à demeurer prudente. Ce qui rend mon travail aussi gratifiant, c’est ça! C’est de savoir à quel point la collectivité apprécie le service que nous fournissons aux personnes dans le besoin, et elle l’apprécie plus que jamais en ce moment.

À travers son fonds d’urgence « COVID-19 », le Club des petits déjeuners collabore avec des organismes communautaires partout au pays pour s’assurer que les enfants ont accès à une alimentation essentielle pendant la crise. Continuez de nous lire : d’autres nouvelles de nos #HérosDIci sont à venir!

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De nombreux enfants et jeunes au Canada souffrent d’insécurité alimentaire. Ce n’est malheureusement pas nouveau. Avant la pandémie de COVID-19, plus d’un million d’enfants canadiens vivaient un certain degré d’insécurité alimentaire. Et la crise actuelle accentue la pression sur les familles, qui peinent à nourrir leurs enfants. C’est notamment le cas des 250 000 élèves qui recevaient, avant la fermeture des écoles, un petit déjeuner nourrissant grâce au club de leur établissement. 

Déterminés à nous attaquer à ce problème, nous avons mis en place un fonds d’urgence pour joindre les jeunes à l’extérieur de l’école. Notre stratégie : offrir de l’aide financière aux organismes communautaires, écoles, communautés autochtones et autres groupes qui viennent en aide aux familles souffrant d’insécurité alimentaire. Nous avons donc invité les écoles et organismes communautaires offrant des services pour contrer la faim chez les enfants et leur famille à soumettre une demande.

Depuis, le Club a octroyé des allocations ponctuelles à plus de 800 organismes et écoles. Programme de petits déjeuners mobile à Kitchener, en Ontario, paniers alimentaires dans les Territoires du Nord-Ouest, distribution de cartes-cadeaux à Vancouver, en Colombie-Britannique : organismes et bénévoles ont intensifié leurs efforts pour répondre aux besoins. La livraison, le ramassage et l’envoi de denrées par avion ou par courrier ne sont que quelques-unes des solutions logistiques créatives mises de l’avant pour atteindre les enfants tout en respectant les directives de santé publique.

Si ces efforts ont été possibles, c’est grâce à la générosité et à l’altruisme de nos fabuleux partenaires et donateurs. Fort de leur soutien, le Club a pu aider des centaines de milliers d’enfants et de jeunes à bien s’alimenter pendant cette période difficile. Chapeau!

En temps normal, des collations et petits déjeuners nourrissants sont servis à plus de 200 000 enfants torontois dans le cadre du Programme ontarien d’alimentation saine pour les élèves de leur école. Et ce n’est pas parce que les écoles sont fermées que les enfants n’ont plus faim. La Toronto Foundation for Student Success (TFSS) s’est associée à plusieurs partenaires pour trouver un autre moyen de nourrir rapidement les enfants, tout en respectant les règles de sécurité. « À ce jour, nous avons réussi à atteindre 95 000 élèves et leur famille. Le tout grâce à notre Food for Kids Program », raconte Sandra Best, directrice principale de la planification stratégique, des communications et des relations avec les donateurs à la TFSS.

La Toronto Foundation for Student Success, en Ontario

Le Food for Kids Program fait partie de la stratégie en matière de sécurité alimentaire du Centre des opérations d’urgence de Toronto. Sans l’équipe de 11 bénévoles et les ressources prêtées par KPMG Management Consulting, le Food for Kids Program n’aurait jamais vu le jour. Et sans les contributions des donateurs particuliers et institutionnels, il n’aurait pu être financé. Enfin, sans l’aide des commissions scolaires, il aurait été impossible de joindre directement les familles ou de vérifier l’information fournie.

« La difficulté initiale était de recueillir assez d’argent pour nourrir les enfants. Ce n’est pas vraiment nouveau, mais la crise de la COVID-19 rend les choses encore plus difficiles. » Leur deuxième défi : trouver très rapidement un moyen d’aider efficacement les familles. Sachant que les familles devaient faire l’épicerie, ils ont finalement opté pour la distribution de « cartes d’achat » pour aider les familles à remplir leur panier d’aliments nutritifs.

Jusqu’à présent, des bons de réduction et 70 000 cartes représentant 2,1 millions de repas ont été remis aux familles. L’équipe continuera à les aider à traverser la crise sanitaire tant et aussi longtemps que le financement sera au rendez-vous. Comme on peut voir, une idée toute simple fait parfois toute la différence du monde! Cette idée permet aujourd’hui aux familles d’acheter des aliments correspondant à leurs préférences culturelles et nutritionnelles, le tout dans le respect de leur dignité et des règles de distanciation physique. « Nous avons maintenant un excellent système que nous pourrons relancer si nous faisons face à de nouvelles vagues de COVID-19 ou à d’autres situations d’urgence. »

Le programme se poursuivra tout l’été, jusqu’à l’épuisement des fonds.

« C’est un très bon exemple de collaboration entre les communautés torontoises pour venir en aide aux enfants. Notre personnel et les bénévoles de KPMG se sentent privilégiés de pouvoir participer à ce projet. »

École Umimmak, au Nunavut

Située à Grise Fiord, au Nunavut, la communauté la plus nordique du pays, l’école Umimmak est un joueur essentiel à la bonne alimentation des enfants. Pour bon nombre des 25 élèves de la maternelle à la 12 année, l’école est synonyme de repas sains. Il faut dire que l’accès à la nourriture n’est pas une mince affaire dans cette petite communauté extrêmement éloignée de l’île d’Ellesmere. Lorsque la météo le permet, un avion y livre des aliments frais deux fois par semaine. Mais étant donné la petite taille du hameau, ses 140 résidents ont beaucoup de mal à se trouver du travail. L’école Umimmak entretient des liens étroits avec sa communauté, comme en témoignent les petits déjeuners qui y sont servis tous les matins. Pour bien des élèves, ce sera le seul vrai repas de la journée. Avec la fermeture de l’école en raison de la pandémie de COVID-19, les enseignants s’inquiétaient de la qualité de l’alimentation de leurs élèves.

Grâce à son réseau, l’enseignante Zuzanne Mignon découvre l’existence du Fonds d’urgence COVID-19 du Club des petits déjeuners. Elle réalise immédiatement qu’il serait d’une aide précieuse pour les élèves et leur famille. Grâce à la subvention obtenue, l’école distribue maintenant un panier pour remplacer le programme de petits déjeuners. Chaque élève reçoit donc des fruits, des céréales, du lait, du beurre d’arachide, des œufs et, bien sûr, un coup de main pour ses devoirs. Parallèlement aux provisions financées par le Fonds d’urgence du Club des petits déjeuners, la Banque alimentaire et la Co-op de Grise Fiord distribuent des paniers contenant des lunchs pour la semaine ainsi que des produits ménagers (eau de javel, essuie-tout et lingettes).

L’école commande toujours une grande quantité de denrées sèches au début de l’année pour remplir son garde-manger. Comme les enseignants sont de retour à l’école, ils ajoutent ces denrées aux paniers-déjeuners des enfants. D’après Mme Mignon, les réactions sont très positives. Elle est d’ailleurs reçue avec des manifestations de joie, et parfois quelques larmes, lors de ses visites à domicile. Les élèves devront attendre à l’automne pour retourner sur les bancs d’école, mais les paniers-déjeuners devraient continuer à offrir aux familles la nourriture nécessaire pour traverser la crise sanitaire.

Commission scolaire de Surrey, en Colombie-Britannique

Comme toutes les commissions scolaires au Canada, celle de Surrey a suspendu les cours en classe pour freiner la propagation de la COVID-19. Bien que ses écoles soient fermées, la Commission scolaire s’est assurée que tous les élèves aient accès aux repas habituellement servis par leur programme alimentaire scolaire. Avant la pandémie, plus de 2 100 élèves utilisaient le programme alimentaire de la Commission scolaire de façon régulière. Il était donc essentiel qu’il continue malgré les circonstances actuelles.

Avec l’aide de bénévoles et du personnel des écoles, la Commission scolaire de Surrey est parvenue à adapter ses programmes. Résultat : elle distribue quotidiennement des repas nourrissants aux élèves qui doivent désormais faire l’école à la maison. Des opérations combinant des points de cueillette en personne et de service à l’auto ont été mises en place dans neuf écoles du territoire. Plus de 3 800 repas sains et nutritifs à manger sur le pouce sont distribués chaque jour.

« La poursuite du programme alimentaire pendant la pandémie était une priorité pour nous, souligne Laurie Larsen, présidente de la Commission scolaire de Surrey. Devant cette crise mondiale, nous ne voulions pas que les élèves et leur famille aient une source de préoccupation supplémentaire. »

Le programme a peut-être changé de forme, mais son objectif reste le même : nourrir les enfants de la région. Bravo à la Commission scolaire de Surrey!