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Waachiye!

Nous avons une victoire commune à célébrer : grâce à une collaboration étroite entre la Nation Eeyou (Cris) et le Club, ce sont aujourd’hui plus de 4 500 élèves de niveau primaire et secondaire qui ont accès à un programme de petits déjeuners en milieu scolaire.

Lors de notre première tournée d’accompagnement et de sensibilisation dans les communautés nordiques en 2013, le conseiller aux programmes autochtones du Club s’est demandé, devant l’ampleur de la population scolaire de Chisasibi, comment nous allions réussir à soutenir durablement autant de grandes écoles en milieu éloigné. Huit ans et un partenariat régional plus tard, nous avons trouvé la réponse!

Notre aventure avec les écoles d’Eeyou Istchee (Nation Crie) a débuté en 2011 par le soutien de la communauté de Wemindji. Il aura fallu attendre 2015 (Waswanipi) et 2019 (Oujé-Bougoumou) pour que nous soutenions d’autres écoles cries dans la région.

Depuis ce temps, tant les organisations régionales qui sont nos alliées que nos conseillers et coordonnatrices ont accompli beaucoup de travail. Ces efforts acharnés méritent d’être soulignés.

En effet, nous avons établi en 2017 un contact avec le Conseil cri de la Santé et des Services sociaux de la Baie James et, peu après, avec la Commission scolaire crie pour travailler de façon concertée à l’établissement d’un programme universel de petits déjeuners pour l’ensemble des écoles d’Eeyou Istchee. Nous sommes privilégiés de collaborer avec des personnes clés de ces deux organisations régionales. Elles ont été et continuent d’être des partenaires indispensables à la mise en œuvre de notre vision commune. Bien que l’année 2019-2020 se soit avérée unique avec l’apparition de la COVID-19 et, dans son sillage, des défis d’adaptation que nous connaissons, notre collaboration a permis de continuer à livrer des denrées aux familles avec enfants dans la majorité des communautés.

À l’issue de ce parcours jalonné d’obstacles et de réussites, nous avons enfin procédé à l’ouverture de programmes de petits déjeuners à Chisasibi dans les deux dernières écoles jusqu’alors sans club de la Nation Eeyou. Ainsi, l’école secondaire James Bay Eeyou et l’école primaire Waapinichikush ont ouvert leur club à tour de rôle en décembre dernier. Ensemble, elles totalisent plus de 1000 élèves. La première livraison était vraiment attendue dans la communauté et les programmes connaissent depuis un grand succès, comme en témoignent les directions :

« Que de résultats positifs depuis les débuts de notre programme de petits déjeuners! Les élèves arrivent finalement à l’heure et ont dorénavant toute l’énergie nécessaire pour se rendre au dîner. »
– Direction, école James Bay Eeyou, Chisasibi

« Les besoins de base des élèves sont comblés de sorte que tout le monde est plus concentré en classe. Les élèves sont contents d’avoir accès à des produits nutritifs et ont hâte de les recevoir chaque jour. »
– Direction, école Waapinichikush, Chisasibi.

 

Meegwetch à toutes les personnes impliquées dans ce succès!

 

Liens utiles
• Gouvernement de la Nation Crie : https://www.cngov.ca/fr/
• Commission scolaire crie : https://eeyoueducation.ca/
• Conseil Cri de la Santé et des Services sociaux de la Baie James : https://www.creehealth.org/fr/home

 

Partenaire du Club depuis 2018, la BC Dairy Association fournit deux fois par semaine des produits laitiers frais à six programmes du Club des petits déjeuners situés à Chilliwack et à Agassiz, en Colombie-Britannique. Cette générosité permet à 500 élèves de bénéficier quotidiennement d’une meilleure accessibilité alimentaire dans la région! Grâce à ce projet, les responsables du programme de chacune des écoles partenaires peuvent faire preuve de créativité en cuisine pour offrir à leurs élèves des repas matinaux aussi délicieux que nourrissants.

 

L’école communautaire Seabird Island (Lalme’ Iwesawtexw), à proximité d’Agassiz (Colombie-Britannique), sur le territoire de la Nation Stó:lō, est un partenaire clé du projet de la BC Dairy. Avec sa grande cuisine et son personnel à temps plein, Seabird fournit chaque jour des repas à 180 élèves de la maternelle à la 12e année. C’est plus de 1 200 petits déjeuners par semaine! La coordonnatrice Kim Smith a travaillé avec le Club des petits déjeuners pour étendre la portée des dons de la BC Dairy au-delà de l’établissement. Afin d’atteindre le plus grand nombre d’élèves possible dans sa communauté, elle a embarqué l’école primaire-secondaire d’Agassiz et le Centre d’éducation d’Agassiz dans le projet. Toutes les deux semaines, une commande de lait, de yogourt et de fromage frais arrive à Seabird, en quantité suffisante pour les trois clubs de la région. Kim sépare la commande et organise la distribution des produits, en veillant à ce qu’il n’y ait absolument aucun gaspillage alimentaire. Au petit déjeuner, ses élèves aiment tout particulièrement le yogourt accompagné de petits fruits et les œufs brouillés servis avec riz, mais rien ne les rend plus enthousiastes que la « spécialité de la maison », une délicieuse surprise concoctée avec inventivité!

Shannon Rigby-Jones (alias madame R.-J.) enseigne l’éducation nutritionnelle à l’école primaire-secondaire d’Agassiz. Elle travaille en étroite collaboration avec Kim pour que les élèves des deux écoles reçoivent chaque matin les éléments essentiels à leur réussite. Madame R.-J. a intégré le contenu des cours d’éducation nutritionnelle de ses élèves du secondaire au programme de petits déjeuners. Les jeunes préparent ainsi des centaines de repas par semaine, du gruau tropical sans cuisson (garni de morceaux d’ananas!) au parfait au yogourt et aux petits fruits en passant par les bentos « spécial protéines », remplis de légumes frais, de cubes de fromage et d’œufs cuits durs. Cette année scolaire, l’école a dû passer d’un menu chaud à un modèle pour emporter afin de s’adapter aux mesures de distanciation physique. Mais grâce à ces nouvelles recettes, les responsables du programme sont en mesure d’offrir plus de repas que jamais à leurs élèves. Certains jeunes exercent en outre leur créativité en s’amusant à explorer différentes combinaisons de saveurs chaque semaine.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants envers le Club des petits déjeuners et la BC Dairy Association pour leur générosité et leur engagement continu à l’égard de ce projet crucial. Ce soutien permet à nos enfants de Seabird, mais aussi à ceux des communautés environnantes, de combler quotidiennement leurs besoins nutritionnels. » – Kim Smith

Au Canada, mars est le Mois de la nutrition. Comme à chaque année, le Club des petits déjeuners saisit cette occasion pour aborder la question de la saine alimentation sous toutes ses facettes. 

Au menu cette semaine : le Comité nutrition.

La saine alimentation se trouve au cœur de la vision des programmes de nutrition scolaire. Si le simple fait de manger aide les élèves à maintenir un bon niveau de concentration tout au long de la journée, il n’est pas difficile d’entrevoir comment une alimentation riche et nutritive peut maximiser les retombées.

Dans un souci constant d’améliorer les programmes de petits déjeuners soutenus par le Club, l’organisation peut compter sur l’appui d’un Comité nutrition. Constitué d’employées du Club, le comité comporte une expertise particulière en matière de saine alimentation, de nutrition scolaire et de sécurité alimentaire, et ses membres agissent d’intermédiaires avec les écoles et les partenaires sur le terrain, d’un bout à l’autre du pays.

Travailler de façon collaborative permet aux membres du Comité nutrition de discuter d’enjeux de nature locale afin de les arrimer au niveau national. Par ailleurs, l’initiative offre des occasions d’échange et de remue-méninges inédites qui donnent lieu à des solutions souvent insoupçonnées et novatrices.

De façon concrète, le Comité est appelé à conseiller le Club sur le programme de nutrition scolaire dans son ensemble ou sur des sujets de nutrition connexes. Par exemple, le Comité s’intéresse ces jours-ci à l’adaptation de l’alimentation aux réalités culturelles, ainsi qu’au contexte de la prise de repas dans les écoles. Il se penche également sur la création et la mise à jour d’outils et de ressources pour appuyer les écoles dans leur travail, et procède à des recommandations d’aliments, de recettes et de menus sains.

À l’occasion du Mois de la nutrition, nous tenons à souligner le travail des membres du Comité nutrition, que nous vous présentons à tour de rôle.

Catherine D’Amours
Conseillère à l’accompagnement des programmes pour le Québec

Catherine travaille main dans la main avec les coordonnatrices du Club assignées aux différentes régions du Québec, qui compte près de 450 programmes de petits déjeuners. Elle veille donc à l’arrimage des différents programmes et agit telle une conseillère prodiguant avis et recommandations en matière de meilleures pratiques, de processus et d’outils.

Diplômée en nutrition, elle invite les parents et les enseignants à faire preuve de curiosité dans la cuisine : « Il ne faut pas hésiter à présenter de la variété dans l’assiette des enfants, ni se décourager s’ils se montrent réfractaires à certains aliments. Leurs goûts évoluent rapidement, et plus on les sensibilise tôt à une alimentation variée, plus on augmente leurs chances de réussite sur le long terme. » Au-delà de la quantité et de la qualité de la nourriture ingérée, elle investit une partie de ses efforts envers l’amélioration de l’expérience de la prise de repas dans les écoles.

Chelsey Hazelton
Coordonnatrice principale des programmes

Agissant comme principal point de contact auprès de 90 écoles de la Colombie-Britannique, du Nunavut, de la Saskatchewan et du Sud de l’Alberta, Chelsey veille notamment au bon déroulement de leurs activités et de la qualité des programmes de petits déjeuners.

En poste depuis trois ans, elle constate une portée grandissante du Club dans les provinces de l’Ouest, où le nombre d’enfants desservis ne cesse de croître. Chaque club étant unique, s’adaptant à leurs propres réalités locales et leurs besoins respectifs, le Comité est un excellent moyen de discuter et partager des idées afin d’améliorer les programmes à travers le pays. Comme les territoires couverts sont vastes et comptent plusieurs communautés autochtones, les notions d’accessibilité et de culture alimentaire trônent au haut de sa liste de priorités. Elle tient d’ailleurs à rappeler que, plus que jamais, il importe de prendre le pouls de nos communautés pour les soutenir avec plus d’efficacité et d’empressement lorsqu’un besoin se présente.

Virginie Marcoux
Coordonnatrice des programmes, Montréal et Lanaudière

Virginie est la plus récente addition du comité nutrition. Nutritionniste de formation, elle se passionne pour la santé publique et la sécurité alimentaire. Son expérience l’incite à inviter les parents à se départir du sentiment de culpabilité qui émerge souvent chez eux. Offrir une saine alimentation aux enfants ne veut pas dire atteindre la perfection! Elle passe, avant tout, par la diversité alimentaire.

Chargée de représenter le Club dans le cadre de projets d’engagement collectif tels que La Cantine pour tous, elle perçoit en quelque sorte son rôle comme celui de facilitatrice d’un réseau complexe aux nombreux acteurs, dans le but de renforcer la collaboration et de favoriser la complémentarité et la pérennité des services d’aide alimentaire. Soucieuse d’assurer une diversité des voix et de laisser place à une réponse provenant du milieu, elle approche son travail avec vigilance et sensibilité.

Maxine Lam
Coordonnatrice des programmes, Manitoba et Nord-Est de l’Alberta

Ayant étudié les programmes scolaires de petits déjeuners dans le cadre de sa maîtrise à l’Université du Manitoba, Maxine comprend les réalités des communautés évoluant en contexte rural ou éloigné et travaille de près avec plusieurs communautés autochtones.

Maxine dévoue une grande partie de son temps aux projets d’accessibilité de nourriture. Les enjeux de transport et d’entreposage font partie de la réalité des écoles qu’elle accompagne et affectent par le fait même le coût et la qualité des aliments. Au-delà de son travail quotidien, la sensibilisation du public est ce qui la motive au quotidien : « Il est important de sensibiliser les gens au fait que la réalité socioéconomique des familles n’est qu’un des facteurs pouvant expliquer qu’un enfant se présente à l’école le ventre vide. Plusieurs autres facteurs peuvent être en cause. »

 

À la recherche d’idées d’activités à faire ou de recettes à essayer à l’occasion de la Semaine de relâche et du Mois de la nutrition? Consultez notre livre de recettes!

Un aspect important des programmes alimentaires est le sentiment de soutien social et l’esprit de camaraderie au sein de la communauté scolaire. Les programmes de dîners et de déjeuners offrent des occasions de rassemblement propices au développement d’un sentiment d’appartenance. Celui-ci profite directement au milieu d’apprentissage (Healthy Schools BC, 2014).

Certes, les mesures de distanciation physique adoptées cette année protègent les élèves et le personnel, mais elles posent également un défi pour les liens dans la communauté scolaire. En effet, comment rassembler les élèves en leur demandant de garder leurs distances?

De nombreux clubs partout au Canada cherchent des façons de renforcer l’esprit de camaraderie dans les écoles tout en se conformant aux nouvelles restrictions. Le programme de collations des écoles de Grande Prairie bénéficie d’une grande cuisine centralisée pour servir plus de 100 000 repas par année dans son réseau de 12 écoles. Avant, les petits déjeuners étaient livrés une fois par semaine dans les réfrigérateurs communautaires de chaque école. Les élèves se servaient eux-mêmes, à volonté. Dans la situation actuelle, les réfrigérateurs ont vite été considérés comme un point de contact dangereux. C’est à ce moment que les écoles ont adopté un système sur demande, au secrétariat.  Le personnel s’est toutefois rapidement rendu compte que les élèves étaient moins à l’aise de déjeuner à l’école en mode sur demande. Pour les responsables, cette nouvelle réticence et la réduction de la fréquentation traduisaient chez les enfants la stigmatisation associée à la faim.

 

« Quand on a instauré le système sur demande, des élèves ont eu l’impression de subir une certaine stigmatisation. »

— Kari Pritchard, directrice générale, Fondation Grande Prairie & District Catholic Schools Education

 

Quand on a constaté que le nouveau modèle avait une incidence négative sur la communauté scolaire, le programme de collations a pris des mesures pour réduire la stigmatisation vécue par les élèves et a modifié son modèle de distribution. Ils ont donc contourné le problème en créant un nouveau menu adapté à la livraison hebdomadaire de bacs en classe. Les bacs comportent une variété d’aliments nourrissants qui se conservent au moins une semaine à température ambiante. Le menu comprend des produits de boulangerie comme des muffins, des biscuits à l’avoine et aux canneberges et des petits pains au fromage, des collations saines comme le « mélange des petits monstres », et des fruits frais comme des oranges et des raisins. En apportant les aliments en classe et en les intégrant à la routine quotidienne, le programme a normalisé le fait de déjeuner à l’école. Depuis, plus d’élèves se sentent à l’aise de demander des portions supplémentaires au secrétariat et la participation au programme de petits déjeuners est mieux acceptée.

 

« Avec les bacs en classe, j’ai eu l’impression que les élèves étaient aussi plus à l’aise d’aller chercher de la nourriture au secrétariat. »

— Kari Pritchard, directrice générale, Fondation Grande Prairie & District Catholic Schools Education

 

Il existe de nombreuses façons de mobiliser et de rapprocher les membres d’une communauté scolaire. Il ne faut pas l’oublier : chaque programme de petits déjeuners est unique et aucun modèle ne convient à tous. Heureusement, les communautés scolaires ont relevé les défis posés par la distanciation physique en proposant des solutions créatives et innovantes qui contribuent au succès de leur programme respectif!

 

Références

Healthy Schools BC. (2014). School Connectedness What does the evidence say? Retrieved from www.healthyschoolsbc.ca/schoolconnectedness.

Activating Change Together for Community Food Security. (2014). Making Food Matter: Strategies for Activating Change Together. Halifax (Nouvelle-Écosse) : Food Action Research Centre (FoodARC), Université Mount Saint Vincent.

Man and children wearing masks while holding green compost buckets

L’école primaire des Grands-Êtres de Montréal a mis l’environnement au cœur de son club! Mario Cloutier y enseigne l’art dramatique. Il partage avec nous le succès de ce virage vert et nous parle de l’importance du club pour ses élèves.

 

« À titre d’enseignant, je m’occupe du comité vert (environnement) à l’École des Grands-Êtres. Je vous donne ci-après un aperçu de ce qui motive notre implication en tant qu’équipe-école.

Les élèves sont d’excellents vecteurs permettant d’initier ou de continuer de développer ce qui se fait dans la communauté pour protéger notre planète. Au travers des brèves réponses aux questions, j’espère que vous pourrez saisir l’essentiel de notre implication à tous et à toutes… »

Mario Cloutier, Enseignant en art dramatique

 

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre club?

Il y a trois ou quatre ans, nous avons instauré le compostage dans toute l’école. Nous avons créé une « brigade verte » composée d’élèves de 6e année qui s’occupent tous les jours de déposer et de reprendre les bacs verts pour le compostage.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux autres écoles qui souhaitent devenir plus vertes?

Les enfants représentent l’avenir et l’environnement devrait être au cœur des préoccupations de chacun et chacune ; ça prend une génération pour changer des comportements. En ce sens, les élèves représentent les forces vives de ces changements.

Comment un club des petits déjeuners change-t-il l’esprit de votre école ?

Il assure une ressource essentielle au développement de l’enfant. Il contribue à améliorer les conditions d’apprentissages des élèves en leur fournissant bien humblement des collations santé.

Quel est le commentaire le plus drôle que vous ayez reçu sur le club des petits déjeuners?

Les élèves ont bien sûr des préférences parmi les aliments qui leur sont proposés. Certains ont « la cote », d’autres moins… Alors, on entend parfois « Ah non, pas encore ça » ou, au contraire, « Yé, encore ça! »

Si vous pouviez inviter une célébrité à déjeuner avec vos élèves, qui serait-ce et pourquoi?

Greta Thunberg ou le promoteur qui viendrait nous offrir gratuitement un toit vert ?!?!?!? Pourquoi ? Inspirer davantage nos élèves à mieux prendre soin de leur environnement !

child sitting at desk with an apple

 

Le Club est fier d’apporter son soutien et son expertise aux écoles dans l’adaptation de leur programme de petits déjeuners au contexte sanitaire. Nous souhaitons que les écoles puissent ainsi continuer leurs opérations à travers tout le pays en donnant accès à un petit déjeuner nutritif aux élèves, dans un climat nourrissant et rassurant.

 

Voici quelques idées et recommandations partagés aux programmes:

  • Nous recommandons de prévoir davantage de temps pour la planification, la surveillance et le nettoyage.
  • Nous recommandons un recours accru à aliments emballés individuellement ou de portionner les aliments pour les emballer individuellement.
  • Diverses recommandations sont proposées pour chaque modèle de programme (modèle pour emporter, modèle en classe avec des bacs, modèle assis/cafétéria), le tout dans le respect des mesures sanitaires et pour réduire la manipulation des aliments.
  • Afin que le programme de petits déjeuners soit sécuritaire dans un contexte de COVID-19, il est essentiel de respecter les mesures d’hygiène et de salubrité et les consignes sanitaires émises par son gouvernement provincial et administration scolaire.
  • Le lavage des mains doit se faire avant et après le repas des élèves.
  • Les tables et pupitres doivent être assainis après le petit déjeuner à l’aide d’une solution désinfectante. Les bacs, la vaisselle et les ustensiles réutilisables doivent être lavés chaque jour.
  • L’utilisation des pinces est requise afin de distribuer les aliments en toute sécurité.

S’il y a bien une chose qui est certaine, c’est que le Club des petits déjeuners répondra présent peu importe où seront les enfants, car l’insécurité alimentaire n’a pas de frontières.

Si vous voulez en savoir plus sur les nouvelles mesures de nos programmes adaptés, consultez notre trousse d’information à l’intention des écoles.

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3 elderly folk posing for a picture

 

Il y a quelque temps, nous vous racontions l’histoire de Cameron, un garçon de cinq ans qui fait régulièrement du bénévolat avec sa mère. Celle-ci expliquait à quel point cette expérience était bénéfique pour son garçon, notamment parce que cela lui permet d’avoir une meilleure estime de soi.

Caroline Soucy, coordonnatrice principale pour le Club des petits déjeuners, a le bonheur de côtoyer des bénévoles pour qui l’âge n’a pas d’importance quand vient le temps de s’impliquer pour une cause qui leur tient à cœur.

Un matin, au club de l’école Bruno-Choquette, Caroline lavait la vaisselle avec Mme Pauline, une septuagénaire bénévole depuis huit ans. Elle lui racontait d’ailleurs à quel point cela lui faisait du bien de faire du bénévolat auprès des enfants.

« Ils sont polis, disent merci et s’il vous plaît. C’est très ressourçant pour nous, les personnes âgées. Hier, je m’occupais d’une dame de 100 ans et, ce matin, je suis avec des enfants de 5 ans. C’est tout un contraste! », souligne Mme Pauline.

Elle n’est pas seule, comme en témoigne la présence de Mme Fernande. Les deux femmes se connaissaient bien avant de devenir bénévoles pour le Club en 2011. Leur routine préférée? Aller déjeuner ensemble après chaque séance de bénévolat!

Il y a aussi M. Roger : il venait de prendre sa retraite lorsqu’il a commencé sa carrière de bénévole. C’est pour contrer l’ennui et pour se sentir utile qu’il a décidé de s’engager auprès du Club. Aujourd’hui, il est fier de dire qu’il ne s’est absenté de son poste que sept petites journées depuis le début de son aventure en 2004!

À eux trois, Mme Pauline, 70 ans, Mme Fernande, 77 ans, et M. Roger, 84 ans, cumulent pas moins de 231 ans d’expérience de vie et 31 ans de bénévolat!

Bravo à ces trois bénévoles exceptionnels qui n’hésitent pas à se lever tôt le matin pour embellir le quotidien des enfants du Club!

***

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Rappelez-vous : tous les dons sont importants!

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Child smiling into camera

La dernière année en a été une grosse pour nous: notre fils unique, Cameron, est entré à l’école. Notre petit coco s’est bien adapté et s’est fait plein d’amis. Mais nous nous sommes vraiment attachés à son école lorsque nous nous sommes impliqués dans son club des petits déjeuners.

À la rencontre de gens extraordinaires

Dès le premier matin, j’ai été conquise par les gens incroyables qui y prennent soin des enfants! Cinq femmes dévouées ayant des grands enfants et quelques adolescents qui, ensemble, nourrissent près de 200 élèves tous les matins! Parmi eux, une jeune octogénaire servant debout – par choix – jus et lait. Une autre dame en compagnie d’élèves de 6e année, qui arrivent plus tôt à l’école pour aider, s’assurent que les bacs sont envoyés dans les bonnes classes. Il y a aussi cet adolescent du secondaire, qui revient aussi souvent que possible pour aider son ancien club avant d’attraper son autobus. Orchestrant le tout, souriante et attentionnée, la bénévole en chef, une femme généreuse, fidèle au poste, tous les matins depuis plus de 20 ans!

Tous ces gens extraordinaires ont permis à tellement d’enfants de commencer leurs journées avec un petit déjeuner nutritif, dans l’inclusion et la bienveillance!

S’impliquer, tout le monde y gagne… Surtout nous!

En faisant du bénévolat au Club, mon fils a gagné en confiance, apprenant à connaître d’autres enfants à l’école et se faisant des amis parmi les plus vieux. Moi, j’aime les câlins et les sourires que je reçois tous les matins en distribuant yogourts, fruits, bagels, œufs, etc.

Cameron, 5 ans

Le Club des petits déjeuners a aussi développé le goût de la philanthropie de mon fils, qui s’implique maintenant dans diverses activités de financement pour des causes qui lui tiennent à cœur, signe des pétitions pour protéger son animal préféré : le requin! Rappelez-vous, Cameron n’a que 5 ans. Ça démontre à quel point l’âge n’a pas d’importance quand il s’agit d’être généreux!

Des enfants qui aident des enfants

Le Club des petits déjeuners est vraiment spécial pour nous! Il est l’occasion de redonner à notre école, de créer des liens avec ses élèves, ses enseignants et tous les membres du personnel.

L’autre matin, un enfant a demandé à Cameron : « Pourquoi travailles-tu toujours ici? » Il a répondu : « Je ne travaille pas. J’aide. C’est important d’aider. » Et l’enfant lui a dit : « Est-ce que je peux aider aussi? » Des enfants qui aident des enfants… N’est-ce pas tout ce qui importe?

Jennifer Cox

***

Le bénévolat est une histoire de famille. Pour lire une autre histoire touchante, cliquez ici!

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Women and teen smiling at camera

 

Saviez-vous qu’à l’école primaire du Parc, un jeune atteint du trouble du spectre de l’autisme, Zacharie, fait partie de l’équipe des bénévoles au sein de leur club des petits déjeuners? Ce défi lui permet de développer son autonomie et de se sentir valorisé tout en maximisant son potentiel!

Voici son témoignage :

Bonjour, je m’appelle Zacharie.

Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais du chemin que j’ai parcouru.

Vous vous rappelez de mon histoire? Premièrement, elle a commencé quand j’étais membre d’un club des petits déjeuners. Par la suite, j’y suis devenu bénévole, car je m’ennuyais trop de mes amis.

Aujourd’hui, je suis toujours à l’école secondaire et devinez quoi, cela fait maintenant 4 ans que le Club fait partie de ma vie.

J’aime beaucoup y faire du bénévolat, à tel point que cette expérience me rend heureux pendant plusieurs jours.

Ma mère dit que j’ai un beau contact avec les enfants et que je suis très serviable.

Je me rends compte que le Club m’a appris à être plus autonome, pas juste à l’école, mais aussi dans la vie de tous les jours, puisque j’ai gagné plus de confiance en mes capacités.

Je suis maintenant capable de manipuler la tractopelle de papa.

Je ne croyais jamais faire ça avant.

Je déneige les marches de la maison… de ma propre initiative!

Ce sont des petits gestes, mais pour moi, ce sont de grands pas!

J’oubliais… Je mange maintenant du fromage cheddar blanc, du fromage en grain et des morceaux de poulet blanc.

J’ai déjà hâte de retourner au club!

Un grand merci à Zacharie et à sa mère de nous avoir partagé ce beau témoignage!

 

 

Il y a 13 ans, lorsqu’elle a accepté d’être bénévole en chef au club de son école, Linda ne savait pas qu’elle était sur le point de s’embarquer dans une longue aventure. Elle siégeait à l’époque sur le conseil d’administration d’une école, c’est pourquoi la directrice lui a demandé de devenir bénévole en chef.

À ce titre, Linda dirige les bénévoles afin que le service du déjeuner et la gestion du programme se déroulent bien :

« La routine est importante. Le rangement aussi. Tout doit être à sa place. Il faut que ça soit organisé! »

Ce rôle, qu’elle prend très à cœur, lui permet non seulement de redonner aux autres, mais de créer des liens avec les autres bénévoles :

« On fait aussi des activités à l’extérieur du club. On fait vraiment une belle équipe! »

Si on lui demande quelles sont les qualités nécessaires pour être bénévole, elle répond qu’il faut de la compassion, de la douceur et avoir du tact pour « gérer » des enfants affamés le matin.

Comme Linda le souligne bien, plusieurs raisons peuvent pousser des parents à inscrire à un club de petits déjeuners :

« Il y a beaucoup de parents qui travaillent tôt le matin. Le club permet aux enfants de déjeuner plus tard, de prendre leur temps, en bonne compagnie en plus! »

Parce que non seulement son club permet de dépanner des parents pressés le matin, il permet à plus de 149 enfants de manger ensemble, de créer des liens et surtout, de vivre des moments spéciaux, comme lorsqu’il faut chanter pour souligner un anniversaire.

Linda nous partage une anecdote :

« J’ai connu 3 enfants qui venaient de la même famille. Au début de leur participation au club, ils étaient récalcitrants, ils étaient réputés pour être “difficiles”. À mesure que l’année avançait, les enfants se sont adoucis, avaient un meilleur comportement. Les liens que nous avons tissés avec eux les ont sans doute aidés et cela a aussi eu un impact sur d’autres facettes de leur vie, comme sur leur rendement scolaire. »

Il arrive que Linda rencontre des enfants à l’extérieur du club, par exemple, en faisant son épicerie : « En nous voyant, certains enfants se précipitent sur nous (les bénévoles) pour nous donner un gros câlin. Tout ça sous l’œil ébahi des parents qui ne nous connaissent pas nécessairement! »

Des générations de membres bénéficiaires, Linda en a connu!

« Il est arrivé que les enfants d’anciens membres du club fréquentent à leur tour le club! »

Linda remarque aussi l’augmentation d’inscription durant l’année scolaire.

« Ici, il n’y a aucune raison de refuser un enfant. Tous les enfants sont les bienvenus! »

Voir les enfants sourire avec le bedon bien plein tous les matins, voilà sans aucun doute la meilleure récompense pour Linda.

Merci Linda de faire une différence dans la vie des enfants depuis 13 ans!